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Alexandre SÉON (1855-1917), La Sirène, 1896, huile sur toile, 75,4 x 48 cm . Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Etienne Métropole. © Yves Bresson / Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Etienne Métropole
Alexandre SÉON (1855-1917), La Sirène, 1896, huile sur toile, 75,4 x 48 cm . Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Etienne Métropole. © Yves Bresson / Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Etienne Métropole

Né(e)s de l’écume et des rêves interroge la question des imaginaires liés à la mer chez les artistes du XIXe siècle à nos jours au moment décisif où le regard sur l’univers marin se transforme, porté par une nouvelle discipline, l’océanographie. Les classiques « Naissances de Vénus » inspirées des grands textes ou des grands mythes de l’Antiquité vont laisser place aux monstres marins, aux êtres ambivalents, mi-hommes, mi-animaux, aux sirènes… Les Arts décoratifs empruntent également dans l’impressionnante beauté de ce monde marin nouvellement révélé. Plus tard, cela  fera naître chez les Surréalistes une source d’inspiration nouvelle dans l’inquiétante étrangeté des films et des images scientifiques. Le parcours de l’exposition se poursuivra avec des œuvres très contemporaines. On s’intéressera notamment à ce renversement inattendu et assez fascinant des peurs : pendant des siècles l’océan a suscité l’effroi or c’est maintenant l’homme qui a peur pour l’océan...
 
L’exposition présentera plus de 170 œuvres d’artistes du XIXe siècle à nos jours tels que Gustave Moreau, Auguste Rodin, Adolf Hiremy-Hirschl, Max Klinger, Emile Gallé, Mathurin Méheut, Jean-Francis Auburtin, Jean Painlevé, Man Ray, Brassaï, Philippe Halsman, Max Ernst, Pierre et Gilles, ou encore Nicolas Floc’h et Elsa Guillaume.
 
Le MuMa – Musée d’art moderne André Malraux du Havre bénéficie d’un emplacement exceptionnel, face à la mer, à l’entrée du port, son architecture de verre et d’acier permet une ouverture assez extraordinaire sur le paysage marin, sur cet estuaire de la Seine qui a attiré tant d’artistes. Cette exposition, Né(e)s de l’écume et des rêves, s'inscrit naturellement dans ce cadre somptueux et sera le moment phare des manifestations d’Un Été au Havre 2018 !

+ d'infos sur l'exposition

En écho à l’exposition de la BnF Paysage français qui retrace 30 ans de missions photographiques sur le territoire national, le MuMa du Havre a choisi de présenter une partie de ses œuvres photographiques issues, elles aussi, en partie de la commande publique. Du 25 novembre 2017 au 18 mars 2018, l’exposition Comme une histoire…Le Havre dévoile ainsi une sélection de clichés mettant en scène la ville du Havre. 

+ d'infos sur l'exposition
Isabelle Duthoit & Franz Hautzinger
Isabelle Duthoit & Franz Hautzinger

Comme chaque année, le MuMa accueille le Festival de musiques nouvelles et expérimentales PiedNu. Différents concerts auront lieu dans les espaces d’exposition du musée à cette occasion.

Essentielle communion des sens… Poétique d'un cri arraché au silence et déchirant le vide, en apesanteur, à peine soutenu par la chaleur d'un souffle magnétique… La voix d'Isabelle Duthoit n'est pas suspendue aux lignes tracées par Franz Hautzinger, elle y puise l'énergie indispensable à sa verticalité, funambule penchée sur la blessure ouverte où bouillonne la vie, la mémoire du chant et la quête de l'instant.
De l'embouchure au pavillon, la trompette est le fleuve où se jette l'équilibriste, un flux discontinu, heurté dans sa douceur et parsemé d'écueils où s'accrocher encore lorsque la crue déborde et que le verbe vient s'y noyer.

Avec :
Isabelle Duthoit, voix
Franz Hautzinger, trompettes
 
En partenariat avec le Festival PiedNu
www.piednu.fr/festival-2018
Charlotte HUG & Lucas NIGGLI
Charlotte HUG & Lucas NIGGLI

Comme chaque année, le MuMa accueille le Festival de musiques nouvelles et expérimentales PiedNu. Différents concerts auront lieu dans les espaces d’exposition du musée à cette occasion.

Quel est le plus brillant, du rire ou du violon de Charlotte Hug, quand l'archet baroque arrache leur cri aux quatre cordes en accord, quand sa gorge vibre d'éclats à l'unisson, atteint la plénitude d'une clarté solaire ? Suffit que les baguettes de Lucas Niggli tricotent les doubles croches d'un rythme effréné pour que le duo venu des montagnes dévale les pentes d'un lyrisme accompli nourri de rencontres, de risques vécus et de styles croisés entre classique, folk et jazz utopique. Toute la puissance de Steamboat Switzerland mêlée à l'équilibre et à l'audace du Stellari String Quartet !

Avec :
Charlotte Hug, violon, voix
Lucas Niggli, batterie
 
En partenariat avec le Festival PiedNu
www.piednu.fr/festival-2018
Esther Urlus, Konrad & Kurfurst, 2013-2014, dist. Light Cone
Esther Urlus, Konrad & Kurfurst, 2013-2014, dist. Light Cone
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Une fois par mois, d'octobre à mai, le MuMa invite le public à explorer le vaste territoire de l'image en mouvement (cinéma de recherche, expérimental, art vidéo, animation, documentaire...) avec MuMaBoX.

Ces visions subaquatiques vous sont proposées comme un prélude à l’exposition Né(e)s de l’écume et des rêves qui se tiendra au MuMa du 5 mai au 9 septembre 2018.
Visions oniriques où d’indistinctes présences apparaissent à travers le voile du rêve, insaisissables objets dérobés au désir (L’Étoile de mer, Alleluia).
Images remontées des profondeurs de l’Histoire, comme ces archives repêchées, sauvées de l’oubli, réanimées par le geste créateur qui les plonge dans l’eau de Javel (La Pêche miraculeuse) ou le bain primitif de la photochimie (Konrad & Kurfurst).
Vues macroscopiques de la faune sous-marine (Oursins) à travers l’objectif de la caméra du génial Jean Painlevé, pionnier du cinéma scientifique, amoureux de la mer et fondateur en 1934 du Club des Sous l’Eau, premier club de plongée sous-marine.
 
Programme :
Man Ray, L’Étoile de mer, 1928, 18’
Christophe Guérin, Alleluia, 2004, 9’
Cécile Fontaine, La Pêche miraculeuse, 1995, 10’
Esther Urlus, Konrad & Kurfurst, 2013-2014, 7’
Jean Painlevé, Oursins, 1954, 11’
Guillaume Meigneux, Habitations légèrement modifiées, 2015, dist. Cellulo Prod
Guillaume Meigneux, Habitations légèrement modifiées, 2015, dist. Cellulo Prod
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Une fois par mois, d'octobre à mai, le MuMa invite le public à explorer le vaste territoire de l'image en mouvement (cinéma de recherche, expérimental, art vidéo, animation, documentaire...) avec MuMaBoX.

« Architecte DPLG, je m’intéresse depuis quelques années à la mise en image de problématiques spatiales et de leurs répercussions sur l’homme et son quotidien. Quels liens et quelles expériences nous relient à nos espaces de vie ? Comment ces derniers nous conditionnent-ils et à l’inverse comment les exploitons-nous au-delà du schème fonctionnel pour lequel ils ont été conçus ?
Habitations Légèrement Modifiées est un film qui me permet de dévoiler ce qui résiste à la perturbation, ce qui persiste au-delà du changement. Dévoiler, c’est-à-dire retirer de « la vie de tous les jours » ce que le temps et l’habitude déposent pour en extraire l’essence. Un film sur le quotidien immuable pris dans l’impermanence des choses. Il ne s’agit pas d’un film sur l’architecture, mais d’un film d’architecture, dans le sens où le réel sujet du film n’est ni le projet, ni les architectes, mais l’espace en transformation et son influence sur la vie des habitants. » Guillaume Meigneux
 
Programme :
Guillaume Meigneux, Habitations légèrement modifiées, 2013, 76’

En écho au Mois de l’architecture contemporaine en Normandie
Sergei Eisenstein’s Mexican footage, 1931, dist. Light Cone
Sergei Eisenstein’s Mexican footage, 1931, dist. Light Cone
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Une fois par mois, d'octobre à mai, le MuMa invite le public à explorer le vaste territoire de l'image en mouvement (cinéma de recherche, expérimental, art vidéo, animation, documentaire...) avec MuMaBoX.

Ces histoires de masques commencent par la visite nocturne du Musée National d’ethnologie aux Pays-Bas filmée par Max de Haas en 1950 dans Maskerage, impeccable sur sa forme (première musique de film de Pierre Schaeffer), discutable sur le fond (relents colonialistes) et s’achèvent par les images sublimes tournées au Mexique par Eisenstein pendant le Jour des Morts.
Entre ces deux regards portés sur le masque, que tout oppose, quelques incarnations, simulacres et dissimulations, jeux plus ou moins sérieux où se mêlent exhibition, grotesque et violence primitive.
« Le mystère attirant et répulsif du masque, qui pourra jamais en donner la technique, en expliquer les motifs et démontrer logiquement l’impérieux besoin auquel cèdent, à des jours déterminés, certains êtres, de se grimer, de se déguiser, de changer d’identité, de cesser d’être ce qu’ils sont ; en un mot, de s’évader d’eux-mêmes. » Jean Lorrain, Histoires de Masques
 
Programme :
Max de Haas, Maskerage, 1951, 10’
Ben Russell, Trypps #6 (Malobi), 2009, 12’
Christian Boltanski, L’homme qui lèche, 1969, 2’30 et L’homme qui tousse, 1969, 3’30
Christopher Cogan, No moon, 2014, 10’
Anja Czioska, In the grass, 1992, 2’30
Martha Colburn, Secrets of mexuality, 2003, 5’
Grigory Alexandrov & Sergei Eisenstein & Edward Tissé, Sergei Eisenstein’s mexican footage, 1931, 10’15

En partenariat avec l’Orchestre d’harmonie de la Ville du Havre et le Conservatoire Arthur Honegger, le MuMa accueille une création originale. Commandée au compositeur Bruno Giner par Le Concert impromptu, elle rend hommage au poète Victor Segalen et à son recueil « Stèles », dont les « Stèles orientées » constituent une partie.
Et inspirée de la forme même de ces pierres gravées observées par le poète breton au cours d’un voyage en Chine au début du 20ème siècle, elle offre l’occasion d’un travail scénique inédit pour l’Orchestre d’harmonie. Accompagnés au long cours par le Concert impromptu, ses musiciens explorent une nouvelle façon de jouer, pour former comme des sculptures vivantes ou des tableaux animés, tout en investissant l’espace singulier du musée.
 
Programme
Stèles orientées, une création musicale de Bruno Giner
Avec :
Le Concert impromptu
L’Orchestre d’harmonie de la Ville du Havre

En partenariat avec le Conservatoire Arthur Honegger
 
Création imaginée dans le cadre du 500ème anniversaire de la Ville du Havre.

En partenariat avec l’Orchestre d’harmonie de la Ville du Havre et le Conservatoire Arthur Honegger, le MuMa accueille une création originale. Commandée au compositeur Bruno Giner par Le Concert impromptu, elle rend hommage au poète Victor Segalen et à son recueil « Stèles », dont les « Stèles orientées » constituent une partie.
Et inspirée de la forme même de ces pierres gravées observées par le poète breton au cours d’un voyage en Chine au début du 20ème siècle, elle offre l’occasion d’un travail scénique inédit pour l’Orchestre d’harmonie. Accompagnés au long cours par le Concert impromptu, ses musiciens explorent une nouvelle façon de jouer, pour former comme des sculptures vivantes ou des tableaux animés, tout en investissant l’espace singulier du musée.
 
Programme
Stèles orientées, une création musicale de Bruno Giner
Avec :
Le Concert impromptu
L’Orchestre d’harmonie de la Ville du Havre

En partenariat avec le Conservatoire Arthur Honegger
 
Création imaginée dans le cadre du 500ème anniversaire de la Ville du Havre.
Votre Danse, Mylène Benoit © Photographie Nicolas Doubre
Votre Danse, Mylène Benoit © Photographie Nicolas Doubre
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Le MuMa accueille Votre danse, nouvelle version du spectacle Notre danse de Mylène Benoît proposée dans le cadre du festival Pharenheit.
 
Extrait du programme du festival :
« Le spectacle Notre danse nous a émus lors de Pharenheit 2017. Porté par cinq danseurs et deux musiciens, il était rempli d’inventions de rituels, de danses et de chants développant un folklore contemporain. Souvenez-vous : Quelle danse emporterions-nous sur une île déserte ? Quels gestes, sons, lumières, architectures matérielles, physiques et mentales seraient les porteurs de nos individualités et communautés ? Cette année, Mylène Benoit en propose une version in-situ produite avec vous et pour vous ! Ce projet participatif sera joué au MuMa et formera une aventure à la fois collective et individuelle. Quelles danses personnelles et intimes vont-ils emporter dans les salles du musée ? Comment ces danses rassemblées formeront-elles un ensemble, une société, un folklore partagé et partageable ? Que diront-elles de la communauté Pharenheit ? Venez être les témoins de ce collectif éphémère et inédit. Pas d’excuses ! La danse, c’est eux, c’est vous, c’est nous, c’est moi ! »
 
En partenariat avec Le Phare – CCN du Havre
Retrouvez toute la programmation du festival Pharenheit 2018 sur : www.lephare-ccn.fr

 




Conception & chorégraphie : Mylène Benoit, Alexandre Da Silva, Magda Kachouche
Création musicale : Nicolas Devos, Pénélope Michel (Puce Moment / Cercueil)
Production : Contour progressif
Administration, production : AlterMachine , Noura Sairour et Carole Willemot
Diffusion : Juliette Malot

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