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En complément de l’exposition Impression(s), soleil présentée au MuMa du 10 septembre au 8 octobre, cette visite proposée par la Maison du Patrimoine - Ville d’art et d’histoire vous fait découvrir les sites havrais qui ont inspiré Turner, Boudin, Monet, Pissarro et tant d’autres artistes aux XIXe et XXe siècles.

Mettant en lumière les transformations de la ville depuis cette époque, elle révèle le rapport, plus ou moins fidèle, des peintres au motif ainsi que la diversité des processus créatifs.
 
Eugène BOUDIN (1824-1898), Etude de ciel sur le bassin d’un port (Le Havre), 1888-1895, huile sur bois, 27 x 41 cm. Le Havre, musée d’art moderne André Malraux. © MuMa Le Havre / David Fogel
Eugène BOUDIN (1824-1898), Etude de ciel sur le bassin d’un port (Le Havre), 1888-1895, huile sur bois, 27 x 41 cm. Le Havre, musée d’art moderne André Malraux. © MuMa Le Havre / David Fogel
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A l’invitation du MuMa, Corinne Belet, comédienne et médiatrice littéraire, vous a concocté une visite de l’exposition Impression(s), soleil en forme de balade littéraire.

D’œuvre en œuvre, laissez-vous porter par les mots d’Eugène Boudin, de Mahmoud Darwich, d'Alfred de Vigny, de Virginia Woolf et bien d’autres encore… Des mots sélectionnés avec soin en collaboration avec l’équipe du MuMa pour vous accompagner au Levant ou au Ponant.
Eugène BOUDIN (1824-1898), Le Havre, l'avant-port au soleil couchant, 1882, huile sur toile, 54 x 74 cm. . © Collection particulière / Tornow
Eugène BOUDIN (1824-1898), Le Havre, l'avant-port au soleil couchant, 1882, huile sur toile, 54 x 74 cm. . © Collection particulière / Tornow
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A l’invitation du MuMa, Corinne Belet, comédienne et médiatrice littéraire, vous a concocté une visite de l’exposition Impression(s), soleil en forme de balade littéraire.

D’œuvre en œuvre, laissez-vous porter par les mots d’Eugène Boudin, de Mahmoud Darwich, d'Alfred de Vigny, de Virginia Woolf et bien d’autres encore… Des mots sélectionnés avec soin en collaboration avec l’équipe du MuMa pour vous accompagner au Levant ou au Ponant.
Support pour atelier de tampons spécialement conçu pour les Grandes Voiles / réalisation Claire Le Breton à partir de l’œuvre de Joseph Mallord William Turner, Havre.
Support pour atelier de tampons spécialement conçu pour les Grandes Voiles / réalisation Claire Le Breton à partir de l’œuvre de Joseph Mallord William Turner, Havre.

En cette année de festivités et de manifestations exceptionnelles, la Ville du Havre accueille la manifestation des Grandes Voiles du Havre.

Pour l’occasion, le MuMa, associé aux autres musées du Havre, animera un stand du « village de la mer ». Pour se faire, il a confié à la plasticienne Claire Le Breton la conception d’un atelier permettant à la fois de vous faire découvrir l’exposition temporaire du MuMa à venir, et de vous amuser avec le système de tampons développé par l’artiste dans le cadre de son projet Happy Font, imaginé avec Franck Marry.

Le soleil se lève de nouveau sur Le Havre…
En 1872, Claude Monet peignait, depuis le Grand quai, cette vue du port du Havre au soleil levant, qui allait donner son nom à l’impressionnisme. Pendant quatre semaines, du 10 septembre au 8 octobre 2017, le chef-d’œuvre absolu du maître revient dans la ville qui l’a vu naître.
Aux côtés d’Impression, soleil levant et de plusieurs autres toiles de Monet, le MuMa réunit une trentaine d’œuvres de William Turner, Gustave Le Gray, Eugène Boudin, Félix Vallotton et Raoul Dufy, qui tous, ont travaillé au Havre et se sont intéressés à la manière dont ils pouvaient, avec leurs propres moyens picturaux, traduire la fugacité d’un instant, fixer sur la toile la beauté éphémère d’un ciel, des mouvements de la mer, ou de la course du soleil.
Une exposition-événement, qui prolonge l’été en beauté et clôt le programme des manifestations organisées dans le cadre des 500 ans de la ville du Havre.

Du 27 mai au 20 août 2017, le MuMa du Havre - ville natale de Gilles - donne carte blanche à Pierre et Gilles, pour le second temps d’une grande rétrospective proposée en collaboration avec le Musée d’Ixelles à Bruxelles. Au Havre, l’exposition compte plus de 80 oeuvres de la fin des années 1970 à aujourd’hui, issues de grandes institutions et de prestigieuses collections privées. Regroupées en ensembles thématiques, ces images, devenues pour beaucoup iconiques, constituent un corpus d’une formidable richesse visuelle.
Journées européennes du patrimoine 2017. © Atelier 25
Journées européennes du patrimoine 2017. © Atelier 25

Comme chaque année, le MuMa participe aux Journées européennes du patrimoine qui auront pour thème cette année Jeunesse et Patrimoine !

Samedi de 14h à 18h : atelier non-stop pour les familles
Samedi et dimanche entre 11h et 18h : courtes interventions en salles par les médiatrices, sous la forme de « focus »
Dimanche au cours de la journée : présence ponctuelle dans l’espace pédagogique d’une médiatrice
Rencontres d’été théâtre & lecture en Normandie. © Vif design
Rencontres d’été théâtre & lecture en Normandie. © Vif design

Une conférence d'Anne-Elisabeth Halpern
 
Arts poétiques, traités d’harmonie, histoire de la peinture prouvent que la création artistique est largement codifiée. A ces chaînes et limitations, les artistes répondent souvent en prenant des libertés, acquiesçant à la convention pour mieux miner de l’intérieur les codes de composition : corruption des formes figées, pratique de la réécriture, palindromes poétiques et musicaux, épuisement de la contrainte initiale par la variation. Se plier apparemment aux codes, renchérir sur leur capacité de limitation permet de mieux brouiller les frontières entre art et non art et ainsi s’octroyer une liberté à peu près illimitée non dépourvue d’humour. La littérature ou la musique à contraintes, parce qu’elles sont expérimentales, affranchissent l’artiste des codes trop figés en s’en fixant de nouveaux, plus librement et joyeusement consentis. « Au fond, je me donne des règles pour être totalement libre » (Georges Perec).
 
Anne-Élisabeth Halpern est maître de conférences en littérature française à l’université de Reims. Ses recherches portent sur la poésie moderne, les avant-gardes, les relations entre les arts. Elle est aussi directrice littéraire des éditions L’improviste. Dernières parutions : Michaux et le cinéma aux Nouvelles éditions Jean-Michel Place (coll. Le cinéma des poètes, 2016), Notes pour un jardin (avec des dessins de Shirley Carcassonne, éd. L’improviste).
 
En partenariat avec les Rencontres d’été – Théâtre et Lecture en Normandie
 
Hélène Latour. © David Morganti
Hélène Latour. © David Morganti

Place à la folie ibérique avec ce programme consacré à l’un des thèmes les plus exploités de l’âge Baroque. La Folia est d’abord connue au Portugal puis en Espagne au XVe siècle comme une danse de transe dont la gradation expressive était destinée à énergiser les foules. À trois temps, elle est souvent bâtie sur les variations toujours plus enfiévrées d’un même thème. Les compositeurs de l’Europe entière se la sont ensuite appropriée, tirant comme un trait d’union entre les grandes écoles musicales des nations. C’est toutefois la dernière Sonate en triode l’opus 1 de Vivaldi qui demeure la plus célèbre et que les musiciens de l’Opéra, jouant sur cordes en boyaux, nous servent en final d’une anthologie étourdissante.
 
Au programme :
Folias echas para mi senora Dona Tarolilla de Carallenos  d’Andrea Falconieri (1575-1661)        
Chaconne, extrait de la 2e récréation de musique op. 8 de Jean-Marie Leclair (1697-1764)   
Chaconne en sol mineur, Z730 de Henry Purcell (1659-1695)     
Sarabande con variazioni de Georg Friedrich Haendel (1685-1759)
Les folies Françaises, extrait du 3e livre de clavecin, ordre 13 de François Couperin (1668-1733)               
Sonate en trio en ré mineur, rv 63 "La Folia" d’Antonio Vivaldi (1678-1741)         
 
Avec Hervé Walczak Le Sauder et Hélène Bordeaux au violon, Hélène Latour au violoncelle et Frédéric Hernandez au clavecin
 
En partenariat avec l’Opéra de Rouen Normandie
 
Juliette Richards. © Jade Bailleul
Juliette Richards. © Jade Bailleul

J'aimerais te parler de balades sur le port *

Depuis toujours, Pierre et Gilles aiment la pop, la variété… et s’en nourrissent. Pour mettre en lumière cet aspect de leur travail, nous avons invité Juliette Richards à relever un défi : celui de composer un set à partir de chansons d’artistes portraiturés par nos photographes. Défi relevé par la jeune havraise, qui réussit le double pari d’un hommage sincère et d’une programmation fidèle à son propre univers !
 
Née en 1991, Juliette Richards fonde son premier groupe de Rock indie en 2005 : The Tinun's avec Candice Picard et Justine Rebeuf. Compositrice principale, chanteuse et guitariste, elle s’inspire des grandes dames du rock’n’roll comme Patti Smith, Janis Joplin ou PJ Harvey. The Tinun's sort son premier album autoproduit Blind Rabbit in Love en 2010. Leur dernier enregistrement est sorti en vinyle en 2015.
Entre-temps, Juliette devient la chanteuse d’un autre groupe : Golden Gloss and The Cannon, qui sort son premier opus en 2015. Elle y rencontre Baptiste, avec qui elle forme 13th Procession, un projet acoustique alternatif.
Juliette Richards rejoint la Compagnie Akté en 2011 pour composer et jouer la musique du projet Toxique, puis Addiction(s) : Paroles d’Artistes en 2012 et I need more en 2014. Cette même année, elle fonde le groupe Family Three avec son oncle (Philippe Morino) et son cousin. Ensemble, ils composent la BO du dyptique Ouasmok ? et Lys Martagon. Juliette a composé et joue actuellement avec Maxime Liberge la musique du spectacle l'ÎIe aux Esclaves.

* extrait de « Promesses » d'Etienne Daho (album La Notte La Notte)

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