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Warren Sonbert, Carriage Trade, 1972. dist. Light Cone
Warren Sonbert, Carriage Trade, 1972. dist. Light Cone
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Warren Sonbert (1947-1995) fut l’une des figures les plus originales et influentes du cinéma expérimental américain. Dès ses débuts en 1966 alors qu’il est encore étudiant à l’université de New York, et avant ses vingt ans, sa première rétrospective est un succès public et critique. « CARRIAGE TRADE: les déplacements, les voyages, les goûts de Warren Sonbert sont arrangés musicalement dans des compositions cadrées avec brio et des mouvements de caméra tourbillonnants. Les monuments les plus familiers – la Tour Eiffel, l’Arc de Triomphe, le Sphinx – sont placés entre les guillemets des jump cuts. Une heure d’expérimentation fascinante qui repose sur l’idée d’utiliser les images comme des notes de musique. Cela a été fait auparavant, mais rarement avec un tel talent et un tel esprit. » Andrew Sarris, Village Voice, Oct 1973
 
Programme :
Warren Sonbert, Carriage Trade,  1972, 61’
 
Une programmation en écho à l’exposition Retour du vaste monde présentée au MuMa du 23 février au 14 avril 2019.
Gabriele BASILICO (1944-2013), Le Havre. L'église Saint-Joseph, 1984, photographie couleur, tirage au gelatino-bromure d’argent, 60 x 50 cm. © MuMa Le Havre / Gabriele Basilico
Gabriele BASILICO (1944-2013), Le Havre. L'église Saint-Joseph, 1984, photographie couleur, tirage au gelatino-bromure d’argent, 60 x 50 cm. © MuMa Le Havre / Gabriele Basilico

Conférence proposée par la Maison du patrimoine du Havre.
L'église Saint-Joseph : chronologie d'un chantier mouvementé par Françoise Gasté, docteur ès lettres

Lorsqu’Auguste Perret meurt en février 1954, l’église Saint-Joseph est loin d’être terminée. Comment continuer cette construction dans l’esprit du maître qui n’en avait pas fixé les lignes définitives, comment passer de la galerie carrée à l’octogone de la tour, comment prendre des décisions qui conviennent à Raymond Audigier, architecte havrais associé à Perret, et à l’équipe parisienne qui en revendique la paternité morale. Cette conférence relate la chronologie de ce chantier coûteux et mouvementé.
Félix VALLOTTON (1865-1925), En rade du Havre, 1918, huile sur toile, 45 x 54 cm. . © Fondation Félix Vallotton, Lausanne
Félix VALLOTTON (1865-1925), En rade du Havre, 1918, huile sur toile, 45 x 54 cm. . © Fondation Félix Vallotton, Lausanne
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Présentée aux côtés d’Impression, soleil levant de Claude Monet, dans le cadre de l’exposition Impression(s), soleil, la peinture de Félix Vallotton, En rade du Havre (1918) est depuis déposée au MuMa par ses propriétaires qui souhaitaient que le public puisse en profiter plus longuement.
Vallotton peint cette œuvre à la fin de la Première Guerre Mondiale, mais les noirs nuages qui occultent partiellement le soleil couchant en disent long sur le sentiment d’inquiétude qui continue d’occuper l’artiste.

Ce Musée à la carte propose, pour saluer à sa manière le 100e anniversaire de la fin de la Guerre, un dialogue à deux voix entre Anne Charlotte Perré, guide conférencière et Christine Labourdette, conteuse. Elles auront à cœur de faire entendre avec une lecture d'extraits d'Art et Guerre, un texte écrit par Félix Vallotton en 1917, les propos mêmes de l'artiste. Une leçon d’humanité.
Antoine Berland Solo © Guillaume Laurent, La Base du Mouvement
Antoine Berland Solo © Guillaume Laurent, La Base du Mouvement

Pour clore une année riche de beaux programmes musicaux, le MuMa vous propose, avec  l’un de ses partenaires réguliers, PiedNu, de découvrir le pianiste Antoine Berland. Mais peut-être avez-vous déjà croisé « ce primate aquatique » à l’occasion de la performance organisée par le musée aux Bains des docks en juin dernier !
Cette fois-ci en solo, le pianiste invite le public à se rapprocher au plus près de l’instrument pour voir et sentir vibrer les cordes du piano, pour voir et entendre respirer l’artiste… « L’œil guide l’oreille pour goûter avec précision la moindre attaque et résonance du son. »
Reason over passion, 1969. © Joyce Wieland, dist. Light Cone
Reason over passion, 1969. © Joyce Wieland, dist. Light Cone
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Joyce Wieland (1930-1998) commence sa carrière comme peintre à Toronto avant de s’installer à New York en 1962, où elle se fait rapidement un nom en tant que cinéaste expérimentale. Son œuvre est ouvertement politique, traitant de nationalisme, de féminisme et d’écologie.
En 1968, à l’occasion d’un voyage en train de Toronto à Vancouver, elle tourne pendant des heures le paysage qui défile. Puis, lors du congrès du parti libéral à Ottawa, elle filme le visage de Pierre Trudeau, sur le point de devenir premier ministre. C’est après un autre voyage de Cap-Breton à Québec, filmé de sa voiture, que se forme le projet d’un film sur son pays natal. Réunissant les images de ces trois épisodes, ce sera son grand opus : La Raison avant la Passion / Reason Over Passion (1969) dont Wieland a dit : «J’étais dans la panique ; une panique écologique, spirituelle sur ce pays… J’ai photographié tout le sud du Canada pour le préserver à ma façon, avec ma propre vision».

Programme :
Joyce Wieland, Reason over passion, 1969, 83’40
 
Occidente. © Ana Vaz, 2014, dist. Light Cone
Occidente. © Ana Vaz, 2014, dist. Light Cone
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L’exposition Still que le MuMa consacre à la photographe Trine Søndergaard du 13 octobre 2018 au 27 janvier 2019 réunit deux séries de l’artiste. Interiors montre des manoirs inhabités et Guldnakke des coiffes traditionnelles, deux sujets dont la matière documentaire est savamment mise en scène. Ces images, sous influence picturale, entraînent imperceptiblement l’imaginaire du spectateur vers les territoires de la fiction.
Considérons les films de ce programme comme autant de scènes d’une dramaturgie du réel, d’un réel cinématographique augmenté, parsemé de signes, ponctué d’interstices d’où la fiction peut saillir, provoquant un trouble. De quoi les lieux, les gestes, les choses ainsi devenues images animées, sont-ils le récit ?

Programme :
Arianne Olthaar, Hotel Forum, 2016, 9’40
Miriam Gossing & Lina Sieckmann, One hour real, 2017, 12’40
Fern Silva, The Watchmen, 2017, 10’00
Ana Vaz, Occidente, 2014, 15’15
João Maria Gusmão & Pedro Paiva, Getting into bed, 2011, 2’47’’
João Maria Gusmão & Pedro Paiva, Dream of a ray fish, 2011, 2’48’’
João Maria Gusmão & Pedro Paiva, Wave, 2011, 2’43’’
João Maria Gusmão & Pedro Paiva, Wheels, 2011, 2’33’’
João Maria Gusmão & Pedro Paiva, The horse of the prophet, 2011, 2’02’’

Pour la première fois, le MuMa participe aux Nuits du tourisme de l'estuaire organisée par le Pôle métropolitain de l'estuaire de la Seine et l'Office du tourisme du Havre. Ouvert jusqu’à 23h, il vous accueille pour une redécouverte de ses collections dans un contexte peu habituel : dehors la nuit noire, et dedans, des chefs d’œuvre bercés par le piano de Domitille BèsVoir aussi : Concerts
 
Visites : Focus

En écho à cette exploration de l’âme humaine, de courtes visites commentées vous seront proposées sous la forme de focus consacrés l’un à Géricault et sa Vieille italienne – une femme qui a bien des mystères à nous révéler, et l’autre à Elsa Guillaume, dont la fresque visible pour une ultime soirée, nous emmène « sur la dorsale de nos rêves ».
 
Durée de chaque visite commentée : 15 min environ
Rendez-vous à l’entrée du musée à 20h, 21h, 22h
. © L'Atelier Cartographik
. © L'Atelier Cartographik

Parceque le MuMa n’existerait pas sans ses visiteurs, il vous propose de découvrir un parcours qui documente plusieurs mois de projets menés en direction de différents publics. A travers différents supports, il salue ainsi tous ceux qui sont venus au musée, parfois pour la première fois, et qui s’y sont investis avec enthousiasme !
C’est la manière que le MuMa a choisi d’adopter pour ces Journées européennes du Patrimoine, dont le thème national est, cette année, « l’art du partage ».

Et aussi...
Alors que s’organisent les premières Journées européennes du Matrimoine en Normandie, le MuMa donne la parole aux femmes du musée, celles qui furent peintes par Renoir, Dufy et les autres. A celles qui y interviennent également, comme Elsa Guillaume, jeune artiste ayant peint une fresque in situ à l’occasion de la dernière exposition temporaire du musée. Sous la forme de courtes visites, venez les rencontrer, et, d’une certaine façon dialoguer avec elles pour mieux les découvrir.

Au programme des courtes visites :
Samedi 15 septembre
11h30 : Regardons et écoutons la vieille italienne par Jeanne Busato
12h00 : Sur la dorsale de ses songes par Marie Bazire
14h00 : Ma femme, ma muse par Bénédicte Marin
14h30 : Regardons et écoutons la vieille italienne par Jeanne Busato
15h00 : Sur la dorsale de ses songes par Marie Bazire
15h30 : Ma femme, ma muse par Bénédicte Marin
16h00 : Regardons et écoutons la vieille italienne par Jeanne Busato
16h30 : Sur la dorsale de ses songes par Marie Bazire
17h00 : Ma femme, ma muse par Bénédicte Marin
 
Dimanche 16 septembre 
11h30 : Ma femme, ma muse par Bénédicte Marin
12h00 : Après vous Mesdames par Gaëlle Cornec
14h00 : Visite surprise par Karine Martin de Beaucé
14h30 : Ma femme, ma muse par Bénédicte Marin
15h00 : Après vous Mesdames par Gaëlle Cornec
15h30 : Visite surprise par Karine Martin de Beaucé
16h00 : Ma femme, ma muse par Bénédicte Marin
16h30 : Après vous Mesdames par Gaëlle Cornec
17h00 : Visite surprise par Karine Martin de Beaucé
Zuzana Lemaire au chant et Daniel Isoir . © Marc Lemaire
Zuzana Lemaire au chant et Daniel Isoir . © Marc Lemaire

A l’occasion de l’exposition Still, explorons les territoires musicaux de la Scandinavie en compagnie de Zuzana Lemaire au chant, et Daniel Isoir au piano.

Les pays nordiques, leur atmosphère si particulière, ces longs moments de quasi hibernation, où le soleil rase l'horizon, procurent aux peintres et aux photographes une matière infinie d'inspiration. Le silence glacé des forêts et des lacs, la proximité avec la nature, les légendes racontées au coin du feu lors de la longue nuit d'hiver ont aussi depuis longtemps façonné l'esthétique musicale des artistes de ces pays. Grieg, Sibelius, Carl Nielsen, et bien d'autres ont écrit une musique chaleureuse, souvent très riche et colorée, comme peuvent l'être les intérieurs des maisons de ces pays pris une grande partie de l'année dans la blancheur de la neige et de la glace. Zuzana Zelenakova Lemaire et Daniel Isoir vous proposent cette odyssée nordique: cinq pays, pour des univers musicaux pleins de mystères, de personnages fantasmagoriques et inquiétants, ou célébrant le réveil de la nature, à chaque printemps.

Programme :
Finlande
Jean Sibelius : Se’n har jag ej frågat mera
Jean Sibelius : Sof in
 
Grieg : Au printemps, op 43 n.6 et Papillon, op 43 n.1 pour piano
 
Islande
Sveinbjorn Sveinbjornsson : Come to me
Sveinbjorn Sveinbjornsson : Sverrir konungur
 
Suède
Wilhelm Peterson-Berger : Das Goldes Kalb
Wilhelm Peterson-Berger : Osmans sang
Franz Berwald : Fantaisie sur deux chansons populaires suédoises pour piano
 
Danemark
Carl Nielsen : Har Dagen sanket al sin Sorg
Carl Nielsen : I seraillets have
Carl Nielsen : Solnedgang
 
Norvège
Edward Grieg : Pièces lyriques, op.12 - Arietta, Valse, Mélodie norvégienne  pour piano
Edward Grieg : Jägerlied
Edward Grieg : Wass soll ich sagen
Edward Grieg : Gruss
 
Avec :
Zuzana Zelenakova Lemaire, chant
Daniel Isoir, piano
Atelier de Conversation . © Bernhard Braunstein
Atelier de Conversation . © Bernhard Braunstein
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Une fois par mois, d'octobre à mai, le MuMa invite le public à explorer le vaste territoire de l'image en mouvement (cinéma de recherche, expérimental, art vidéo, animation, documentaire...) avec le cycle de projections MuMaBoX.

Bernhard Braunstein vit entre Paris et Salzbourg et travaille comme monteur, cadreur et réalisateur de films documentaires. Atelier de Conversation est son premier long métrage documentaire.
A la Bibliothèque Publique d‘Information, au Centre Pompidou à Paris, des personnes venant des quatre coins du monde se rencontrent chaque semaine, dans un Atelier de conversation pour parler français. Les réfugiés de guerre côtoient les hommes d‘affaires, les étudiants insouciants croisent les victimes de persécutions politiques. Malgré leurs différences, ils partagent des objectifs communs : apprendre la langue et trouver des allié(e)s et des ami(e)s pour pouvoir (sur)vivre à l’étranger. C’est dans ce lieu rempli d’espoir où les frontières sociales et culturelles s’effacent, que des individus, dont les routes ne se seraient jamais croisées, se rencontrent d’égal à égal.

Programme :
Bernhard Braunstein, Atelier de conversation, 2017, 72’
 
Dans le cadre du Mois du film documentaire en partenariat avec Lire au Havre, la bibliothèque et le service culturel de l’Université du Havre, le festival Du Grain à démoudre, l’association Cannibale Peluche et Normandie Images.

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