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Kouchyar Shahroudi et Alice Cissokho © Jean-Yves Lefrançois
Kouchyar Shahroudi et Alice Cissokho © Jean-Yves Lefrançois

Parfums d'Orient, rêve d'occident, est un programme qui essaye de créer un trait d'union musical entre un Orient aux milles senteurs et un Occident rêveur, tous deux à la recherche de poésie. 
Pour l’un : une poésie en quête de beauté, d’élégance et d’une sensibilité intelligente. Pour l’autre : une poésie mêlée d’humanisme, une poésie baignée dans le soufisme, dotée d’un emprunt culturel exprimant le poids de l'histoire.
Un programme qui évoque le rêve et les parfums d'ici et d'ailleurs, dans un monde qui évolue et qui s'enrichit grâce à un brassage culturel, dans le respect de sa propre identité et de son authenticité.
 
Après l'exposition Impression(s), soleil, c’est au tour de la musique d’apporter  un autre souffle de lumière grâce aux évocations d'atmosphères éphémères : brumes, rêveries, lumières aveuglantes, mais aussi une ouverture vers un monde nouveau.
 
Programme :
Ravi Shankar, L’aube enchantée
Maurice Ravel, Habanera
Michio Miyagi, Haro no Umi  (« La mer au printemps »)
Jacques Ibert, Entr’acte
Gabriel Fauré, Après un rêve
Astor Piazzolla, Histoire du tango, Bordel 1900
Kouchyar Shahroudi, Le souffle persan (pour ney et harpe)
 
Avec :
Kouchyar Shahroudi, flûte
Alice Cissokho, harpe
 
Duo Stephenso Beauny
Duo Stephenso Beauny

Que nous reste-t-il de l’exposition Impression(s), soleil s’étant tenue au MuMa entre le 10 septembre et le 8 octobre 2017 ? Chacun garde peut-être en mémoire une couleur, une matière, un agencement de lignes, un ensemble d’impressions… Pour prolonger l’expérience et réactiver le souvenir des œuvres de Claude Monet ou Félix Vallotton, le MuMa vous propose un programme confié au duo formé par Emma Stephenson au piano et Paul-Marie Beauny au violon. De Fauré à Ravel, de Schubert à Brahms, de sonates en mélodies, le programme s’appuiera sur un jeu de correspondances entre musique et couleurs.

« Comme de longs échos qui de loin se confondent
Dans une ténébreuse et profonde unité,
Vaste comme la nuit et comme la clarté,
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent. »
(C. Baudelaire, Correspondances IV, extrait)
 
Avec Paul-Marie Beauny, violon
Emma Stephenson, piano
Peter Delpeut, Lyrisch Nitraat, 1990, dist. Light Cone
Peter Delpeut, Lyrisch Nitraat, 1990, dist. Light Cone
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Une fois par mois, d'octobre à mai, le MuMa invite le public à explorer le vaste territoire de l'image en mouvement (cinéma de recherche, expérimental, art vidéo, animation, documentaire...) avec MuMaBoX.

Lyrisch Nitraat est une évocation de l’histoire du cinéma, plus émotionnelle que didactique, faite de mélodrames, de romances et de lyrisme. Deux lignes thématiques s’y dessinent: l’obsession du regard et de la mort, la matérialité éphémère de la pellicule. Plus qu’une œuvre nostalgique,
Lyrisch Nitraat est une invitation à voir ce matériel filmique ancien et à en faire un usage nouveau. La décomposition chimique du nitrate a laissé des traces irréversibles, mais la maîtrise du cadrage, de la mise en scène, de la couleur, de la lumière, du jeu des acteurs, dont font montre ces pionniers du cinéma, est source de plaisir.
Les fragments de films utilisés dans Lyrisch Nitraat proviennent tous de la collection de Jean Desmet (1875-1956), un des premiers distributeurs de films hollandais, qui comprend des films, fictions ou documentaires, européens et américains. À la mort de Desmet, sa collection a été léguée au Nederlands Filmmuseum.
 
Programme :
Peter Delpeut, Lyrisch Nitraat, 1990, 50’
Maki Satake, Vestige of life, 2008-2009, dist. Light Cone
Maki Satake, Vestige of life, 2008-2009, dist. Light Cone
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Une fois par mois, d'octobre à mai, le MuMa invite le public à explorer le vaste territoire de l'image en mouvement (cinéma de recherche, expérimental, art vidéo, animation, documentaire...) avec MuMaBoX.

Ce programme sera consacré à la mémoire, telle qu’elle peut être convoquée au vu des objets, des images, des vestiges de la vie vécue dans lesquels le temps enfuit semble capturé.
Jonas Mekas revisite le Williamsburg de sa jeunesse, celui de ses premiers pas de cinéaste ; Maki Satake revient dans la maison désertée de ses grands-parents, qui semblent pourtant présents grâce aux archives de l’artiste. Le film devient alors l’espace de la jointure entre passé et présent mais aussi celui de la mémoire des lieux et des êtres. John Smith évoque ainsi son père dans un registre volontiers ironique alors que Barbara Meter réanime avec lyrisme ses photographies de famille. Enfin, à partir de found footage, Jay Rosenblatt nous propose un récit universel que nous partageons au-delà de nos singularités : celui du temps de la vie qui s’écoule de la naissance à la mort.
 
Programme :
Jonas Mekas, Williamsburg, Brooklyn, 2003, 15’
Barbara Meter, Appearances, 2000, 18’
Maki Satake, Vestige of life, 2008-2009, 12’
John Smith, Dad’s Stick, 2012, 4’ 53
Jay Rosenblatt, The D Train, 2010-2011, 4’ 45
Leïla Férault-Levy, Luce, à propos de Jean Vigo, 2016, dist. La Huit
Leïla Férault-Levy, Luce, à propos de Jean Vigo, 2016, dist. La Huit
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Une fois par mois, d'octobre à mai, le MuMa invite le public à explorer le vaste territoire de l'image en mouvement (cinéma de recherche, expérimental, art vidéo, animation, documentaire...) avec MuMaBoX.

« Le temps d’une journée, Luce Vigo ouvre pour la première fois à son fils la malle aux archives de ses parents, morts quand elle était enfant. Les mots de Luce retracent la vie de cinéma de Jean Vigo et de ceux qui l’accompagnaient : Stork, Kaufman, Dulac ou Painlevé. De cet héritage, Luce n’en comprit le poids terrible qu’à l’âge de 14 ans. Et elle qui devint ensuite mère et enseignante réussit à en tirer – par la force – une seconde vie de cinéma : la sienne. Une vie passée à défendre les films, à les montrer. »  Vincent Poli, Catalogue FID 2017
« Luce me présente son fils, je lui parle du projet de film, d’ouvrir la malle et là, j’ai vu ses yeux briller et il m’a dit : « Ah oui, la malle va s’ouvrir… » Quelle chance ! » Leïla Férault-Lévy
 
Programme :
Leïla Férault-Levy, Luce, à propos de Jean Vigo, 2016, 67’
En présence de la réalisatrice

Dans le cadre du Mois du film documentaire en partenariat avec Lire au Havre, la bibliothèque et le service culturel de l’université du Havre, le festival Du Grain à démoudre, l’association Cannibale Peluche et le Pôle Image Haute- Normandie
Ado Arrietta, Les Intrigues de Sylvia Couski, 1974, dist. Capricci
Ado Arrietta, Les Intrigues de Sylvia Couski, 1974, dist. Capricci
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Une fois par mois, d'octobre à mai, le MuMa invite le public à explorer le vaste territoire de l'image en mouvement (cinéma de recherche, expérimental, art vidéo, animation, documentaire...) avec MuMaBoX.

Dans le sillage de Mai 68, Adolpho Arrietta devient le premier cinéaste underground. Son univers de conte de fées se peuple de nouveaux anges : ses amis travestis, les Gazolines dont Marie France, seront les héroïnes des Intrigues de Sylvia Couski. Les thèmes du cinéma d’Arrietta se précisent : des artistes rêvent de devenir à leur tour des œuvres d’art, le corps est envisagé comme le site d’une nouvelle création, l’identité est inventée de toutes pièces.
« Avec Les Intrigues de Sylvia Couski, c’est un Arrietta transfiguré qui surgit de son cocon. Le Paris artiste, à mi-chemin de Hollywood-Babylone et des naïades de tous sexes de la Factory warholienne, y célèbre ses rites, se déguise, se grime, et laisse poindre de-ci de-là, lorsqu’un rimmel coule sur un visage ou qu’une star déambule seule dans un parc, des effluves d’angoisse. Jamais Paris n’avait été ainsi filmé, jamais un tel luxe de paillettes, de strass n’illumina la morosité de ses façades. » Raphaël Bassan

Programme :
Ado Arrietta, Les intrigues de Sylvia Couski, 1974, 71’
. © MuMa Le Havre / Claire Palué
. © MuMa Le Havre / Claire Palué

Découvrez les collections permanentes du MuMa en compagnie d'une médiatrice du musée.
. © MuMa Le Havre - Laura Guichard
. © MuMa Le Havre - Laura Guichard

Découvrez les collections permanentes du MuMa en compagnie d'une médiatrice du musée.

En complément de l’exposition Impression(s), soleil présentée au MuMa du 10 septembre au 8 octobre, cette visite proposée par la Maison du Patrimoine - Ville d’art et d’histoire vous fait découvrir les sites havrais qui ont inspiré Turner, Boudin, Monet, Pissarro et tant d’autres artistes aux XIXe et XXe siècles.

Mettant en lumière les transformations de la ville depuis cette époque, elle révèle le rapport, plus ou moins fidèle, des peintres au motif ainsi que la diversité des processus créatifs.
 

En complément de l’exposition Impression(s), soleil présentée au MuMa du 10 septembre au 8 octobre, cette visite proposée par la Maison du Patrimoine - Ville d’art et d’histoire vous fait découvrir les sites havrais qui ont inspiré Turner, Boudin, Monet, Pissarro et tant d’autres artistes aux XIXe et XXe siècles.

Mettant en lumière les transformations de la ville depuis cette époque, elle révèle le rapport, plus ou moins fidèle, des peintres au motif ainsi que la diversité des processus créatifs.
 

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