Tout public
Français

. © A & C Cantrill / Arsenal Berlin
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Amputée de la presque totalité de ses séances, la saison MuMaBoX 2020-2021 aura subi de plein fouet les conséquences de la crise sanitaire.
Mais nous ne pouvions pas en rester là !
Le MuMa vous propose donc, sous la forme d’un mini-festival, 5 des 7 séances annulées, pour enfin en profiter !
Au programme :
▪ Mercredi 8 septembre
17h : Nocturama
18h30 : Le soleil dans les yeux
▪ Jeudi 9 septembre
17h : Divine Horsemen, The Living Gods of Haïti
18h30 : Ciguri 98 – La Danse du peyotl
▪ Vendredi 10 septembre
18h : Couleurs australes (Escale australienne)
Mais nous ne pouvions pas en rester là !
Le MuMa vous propose donc, sous la forme d’un mini-festival, 5 des 7 séances annulées, pour enfin en profiter !
Au programme :
▪ Mercredi 8 septembre
17h : Nocturama
18h30 : Le soleil dans les yeux
▪ Jeudi 9 septembre
17h : Divine Horsemen, The Living Gods of Haïti
18h30 : Ciguri 98 – La Danse du peyotl
▪ Vendredi 10 septembre
18h : Couleurs australes (Escale australienne)
Date(s)
- du 08 septembre 2021 au 10 septembre 2021
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.
Nombre de places disponibles : en fonction des jauges applicables à la date de l’événement.
Port du masque obligatoire
Pour recevoir la lettre d’information électronique : mumabox@laposte.net
Port du masque obligatoire
Pour recevoir la lettre d’information électronique : mumabox@laposte.net
LIEN EXTERNE

Grass
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Ciné-concert avec David Chiesa
en prologue au Festival PiedNu
Film mythique réalisé par les réalisateurs du fameux King-Kong (1930), Grass suit les Bakhtiari, peuple d'éleveurs nomades qui chaque année, s'en vont migrer vers les pâturages plus verts de la Perse. 200 000 têtes - hommes, femmes, enfants et animaux confondus - marchent sans relâche pendant des semaines, gravissent pieds nus, des montagnes enneigées à 4500 mètres, traversent à la nage des rivières en crue... Des images époustouflantes.
Avec David Chiesa à la contrebasse
Depuis 20 ans, David Chiesa trimballe sa contrebasse à travers le monde : de l'Egypte au Japon, de la Russie au Sénégal. Improvisateur hors pair, il met régulièrement sa musique à l'écoute de la danse ou du cinéma avec le souci permanent de vivre et faire vivre une expérience à fleur de peau.
Programme :
Grass, a nation's battle for life
Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack (1926 - Etats-Unis – 62 min.)
10e SAISON DE MUMABOX !
Une fois par mois, d’octobre à mai, le MuMa invite le public à explorer le vaste territoire de l’image en mouvement* avec MuMaBoX. Ce rendez-vous régulier propose de porter un regard sur des œuvres dont la richesse et la diversité ouvrent des horizons nouveaux : dans une logique de décloisonnement des genres et des supports, pionniers et jeunes artistes de toutes provenances se côtoient dans cet espace de diffusion ouvert à tous.
* cinéma de recherche, expérimental, art vidéo, animation, documentaire…
Au fil des années, la programmation s’est nourrie d’événements réguliers : la saison ouvre avec la rencontre d’un artiste et se clôt avec celle d’un chercheur. Entre les deux, se succèdent projections consacrées au film documentaire, séances thématiques ou monographiques qui peuvent faire écho aux expositions du musée.
Pour cette 10e saison, le partenariat avec l’ESADHaR se poursuit. Il permet d’intégrer le cycle de projections dans le cursus des étudiants qui peuvent ainsi valoriser leur expérience de MuMaBoX, dispositif exceptionnel pour un musée de province.
Programmation : Christophe Guérin
en prologue au Festival PiedNu
Film mythique réalisé par les réalisateurs du fameux King-Kong (1930), Grass suit les Bakhtiari, peuple d'éleveurs nomades qui chaque année, s'en vont migrer vers les pâturages plus verts de la Perse. 200 000 têtes - hommes, femmes, enfants et animaux confondus - marchent sans relâche pendant des semaines, gravissent pieds nus, des montagnes enneigées à 4500 mètres, traversent à la nage des rivières en crue... Des images époustouflantes.
Avec David Chiesa à la contrebasse
Depuis 20 ans, David Chiesa trimballe sa contrebasse à travers le monde : de l'Egypte au Japon, de la Russie au Sénégal. Improvisateur hors pair, il met régulièrement sa musique à l'écoute de la danse ou du cinéma avec le souci permanent de vivre et faire vivre une expérience à fleur de peau.
Programme :
Grass, a nation's battle for life
Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack (1926 - Etats-Unis – 62 min.)
10e SAISON DE MUMABOX !
Une fois par mois, d’octobre à mai, le MuMa invite le public à explorer le vaste territoire de l’image en mouvement* avec MuMaBoX. Ce rendez-vous régulier propose de porter un regard sur des œuvres dont la richesse et la diversité ouvrent des horizons nouveaux : dans une logique de décloisonnement des genres et des supports, pionniers et jeunes artistes de toutes provenances se côtoient dans cet espace de diffusion ouvert à tous.
* cinéma de recherche, expérimental, art vidéo, animation, documentaire…

MuMaBoX. © Photo : Vincent Sorrel © Design : Octopus/Benoît Eliot
Pour cette 10e saison, le partenariat avec l’ESADHaR se poursuit. Il permet d’intégrer le cycle de projections dans le cursus des étudiants qui peuvent ainsi valoriser leur expérience de MuMaBoX, dispositif exceptionnel pour un musée de province.
Programmation : Christophe Guérin
Date(s)
- 11 mars 2020
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.
Pour recevoir la lettre d’information électronique : mumabox@laposte.net
LIEN EXTERNE

© Fabrice Bertran
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Dans le prolongement de L'Artiste comme modèle, ce programme développe quelques variations sur Le film de soi où le cinéaste, à la fois sujet filmant et objet filmé, génère sa propre image. Dans la diversité des intentions et des dispositifs - du simple autoportrait à l'action performative, une constante : l'économie de moyens et l'attitude DIY*, caractéristiques du cinéma expérimental, qui se fait souvent seul.
Et l'image de l'artiste par lui-même révèlera bien peu de sa nature tant elle est dissimulée, brouillée, fragmentée par les multiples opérations qui rendront impossible tout face à face avec le spectateur.
*Do It Yourself (Fais-le toi-même)
Programme :
Chris Kennedy, Tape Film, 2007, 5mn
Gary Beydler, Glass Face, 1975, 3mn et Ojos, los, 1974, 1mn30
Jun'ichi Okuyama, La face et le dos en même temps, 1990, 6mn
Olivier Fouchard, N°5, 1998, 3mn10
Patrice Kirchhofer, Chromacité II, 1978, 7mn
Paolo Gioli, SECONDO IL MIO OCCHIO DI VETRO, 1972, 10mn09
Anja Czioska, Me shower, San Francisco Filmscribbles, 1994, 3mn
Fabrice Bertran, THE NIGHT BEFORE YESTERDAY, 1994, 2mn
Christophe Guérin, Vestiges, 2009, 3mn08
Pierrick Sorin, Pierrick et Jean-Loup, 1994, 10mn
10e SAISON DE MUMABOX !
Une fois par mois, d’octobre à mai, le MuMa invite le public à explorer le vaste territoire de l’image en mouvement* avec MuMaBoX. Ce rendez-vous régulier propose de porter un regard sur des œuvres dont la richesse et la diversité ouvrent des horizons nouveaux : dans une logique de décloisonnement des genres et des supports, pionniers et jeunes artistes de toutes provenances se côtoient dans cet espace de diffusion ouvert à tous.
* cinéma de recherche, expérimental, art vidéo, animation, documentaire…
Au fil des années, la programmation s’est nourrie d’événements réguliers : la saison ouvre avec la rencontre d’un artiste et se clôt avec celle d’un chercheur. Entre les deux, se succèdent projections consacrées au film documentaire, séances thématiques ou monographiques qui peuvent faire écho aux expositions du musée.
Pour cette 10e saison, le partenariat avec l’ESADHaR se poursuit. Il permet d’intégrer le cycle de projections dans le cursus des étudiants qui peuvent ainsi valoriser leur expérience de MuMaBoX, dispositif exceptionnel pour un musée de province.
Programmation : Christophe Guérin
Et l'image de l'artiste par lui-même révèlera bien peu de sa nature tant elle est dissimulée, brouillée, fragmentée par les multiples opérations qui rendront impossible tout face à face avec le spectateur.
*Do It Yourself (Fais-le toi-même)
Programme :
Chris Kennedy, Tape Film, 2007, 5mn
Gary Beydler, Glass Face, 1975, 3mn et Ojos, los, 1974, 1mn30
Jun'ichi Okuyama, La face et le dos en même temps, 1990, 6mn
Olivier Fouchard, N°5, 1998, 3mn10
Patrice Kirchhofer, Chromacité II, 1978, 7mn
Paolo Gioli, SECONDO IL MIO OCCHIO DI VETRO, 1972, 10mn09
Anja Czioska, Me shower, San Francisco Filmscribbles, 1994, 3mn
Fabrice Bertran, THE NIGHT BEFORE YESTERDAY, 1994, 2mn
Christophe Guérin, Vestiges, 2009, 3mn08
Pierrick Sorin, Pierrick et Jean-Loup, 1994, 10mn
10e SAISON DE MUMABOX !
Une fois par mois, d’octobre à mai, le MuMa invite le public à explorer le vaste territoire de l’image en mouvement* avec MuMaBoX. Ce rendez-vous régulier propose de porter un regard sur des œuvres dont la richesse et la diversité ouvrent des horizons nouveaux : dans une logique de décloisonnement des genres et des supports, pionniers et jeunes artistes de toutes provenances se côtoient dans cet espace de diffusion ouvert à tous.
* cinéma de recherche, expérimental, art vidéo, animation, documentaire…

MuMaBoX. © Photo : Vincent Sorrel © Design : Octopus/Benoît Eliot
Pour cette 10e saison, le partenariat avec l’ESADHaR se poursuit. Il permet d’intégrer le cycle de projections dans le cursus des étudiants qui peuvent ainsi valoriser leur expérience de MuMaBoX, dispositif exceptionnel pour un musée de province.
Programmation : Christophe Guérin
Date(s)
- 12 février 2020
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.
Pour recevoir la lettre d’information électronique : mumabox@laposte.net
LIEN EXTERNE

Le Chant du styrène d'Alain Resnais (1957). © Droits réservés
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Autour de l’exposition Reynold Arnould, et avec le concours et la participation de Gwenaële Rot et François Vatin, spécialistes du peintre, le MuMa vous propose un ensemble de trois événements qui viendront donner un aperçu de l’œuvre d’Arnould et du contexte dans lequel sa peinture trouve sa plus juste expression : la modernité de l’après-seconde guerre mondiale.
Formidable écho à l’œuvre de Reynold Arnould que ce court métrage d’Alain Resnais ! Le MuMa vous propose de le découvrir en intégralité – une manière originale de s’immerger dans l’œuvre et le parcours du peintre à l’honneur sur ses cimaises.
Le Chant du Styrène, documentaire d’Alain Resnais (1957 – Couleur – Durée 13 minutes)
Production : Les Films de la Pléiade
Musique de Georges Delerue et Pierre Barbaud
Texte par Raymond Queneau, lu par Pierre Dux
A propos du film d’Alain Resnais :
« Une visite des usines Péchiney guidée par un commentaire de Raymond Queneau en forme de poème pastiche en alexandrins. Le fabricant de polystyrène avait commandé ce film qui devait être à la gloire de ce « noble matériau entièrement créé par l’homme ». Alain Resnais, qui sentait confusément qu’il existait un rapport entre l’Alexandrin et le Cinémascope, propose un film totalement surréaliste sur une musique de Pierre Barbaud, l’inventeur de la musique algorithmique. Le chant du styrène est un objet esthétique d’une impressionnante perfection, mais aussi un objet très paradoxal, où l’accumulation des contraintes engendre de surprenantes solutions. » fiche des Films du jeudi
« Si le court métrage n’existait pas, Alain Resnais l'aurais sûrement inventé. (...)
Jamais, je crois, depuis ceux d'Eisenstein, un film n'a été aussi scientifiquement médité que Le Chant du Styrène.
Le Chant du styrène, c'est quatorze mois de travail pour un film de quatorze minutes sur les matières plastiques. C'est aussi un texte de Raymond Queneau qui rend chaque image tashlinesque en y introduisant le fameux décalage cher à Renoir. Et le résultat est là, en cinémascope colorié: des plans si profondément rivés les uns aux autres malgré l'absence de tout personnage vivant, dont en se privant de la facilité des raccords sur un effet dramatique, une centaine de plans, dis-je, si harmonieusement soudés entre eux qu'ils donnent la fantastique sensation de n'être qu'un seul long plan-séquence, un seul et jupitérien travelling dont le phrasé prodigieux n'est pas sans évoquer les grandes cantates de Jean-Sébastien Bach. » Jean-Luc Godard
Formidable écho à l’œuvre de Reynold Arnould que ce court métrage d’Alain Resnais ! Le MuMa vous propose de le découvrir en intégralité – une manière originale de s’immerger dans l’œuvre et le parcours du peintre à l’honneur sur ses cimaises.
Le Chant du Styrène, documentaire d’Alain Resnais (1957 – Couleur – Durée 13 minutes)
Production : Les Films de la Pléiade
Musique de Georges Delerue et Pierre Barbaud
Texte par Raymond Queneau, lu par Pierre Dux
A propos du film d’Alain Resnais :
« Une visite des usines Péchiney guidée par un commentaire de Raymond Queneau en forme de poème pastiche en alexandrins. Le fabricant de polystyrène avait commandé ce film qui devait être à la gloire de ce « noble matériau entièrement créé par l’homme ». Alain Resnais, qui sentait confusément qu’il existait un rapport entre l’Alexandrin et le Cinémascope, propose un film totalement surréaliste sur une musique de Pierre Barbaud, l’inventeur de la musique algorithmique. Le chant du styrène est un objet esthétique d’une impressionnante perfection, mais aussi un objet très paradoxal, où l’accumulation des contraintes engendre de surprenantes solutions. » fiche des Films du jeudi
« Si le court métrage n’existait pas, Alain Resnais l'aurais sûrement inventé. (...)
Jamais, je crois, depuis ceux d'Eisenstein, un film n'a été aussi scientifiquement médité que Le Chant du Styrène.
Le Chant du styrène, c'est quatorze mois de travail pour un film de quatorze minutes sur les matières plastiques. C'est aussi un texte de Raymond Queneau qui rend chaque image tashlinesque en y introduisant le fameux décalage cher à Renoir. Et le résultat est là, en cinémascope colorié: des plans si profondément rivés les uns aux autres malgré l'absence de tout personnage vivant, dont en se privant de la facilité des raccords sur un effet dramatique, une centaine de plans, dis-je, si harmonieusement soudés entre eux qu'ils donnent la fantastique sensation de n'être qu'un seul long plan-séquence, un seul et jupitérien travelling dont le phrasé prodigieux n'est pas sans évoquer les grandes cantates de Jean-Sébastien Bach. » Jean-Luc Godard
Date(s)
- 25 janvier 2020
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.

Reynold Arnould peignant Passage, 1964. Passage, peinture de Reynold Arnould, une des 18 compositions monumentales réalisées pour l’École nationale d’enseignement technique de Caucriauville (Le Havre) Carte de voeux 1965, 13,5 x 16,5 cm. Photographie collée sur carton Collection Rot-Vatin
Autour de l’exposition Reynold Arnould, et avec le concours et la participation de Gwenaële Rot et François Vatin, spécialistes du peintre, le MuMa vous propose un ensemble de trois événements qui viendront donner un aperçu de l’œuvre d’Arnould et du contexte dans lequel sa peinture trouve sa plus juste expression : la modernité de l’après-seconde guerre mondiale.
Le MuMa invite François Vatin et Gwenaële Rot pour évoquer ce qui, au Havre, reste de l’œuvre mural du peintre : des fresques que l’on peut retrouver par exemple dans l’enceinte du lycée Schuman-Perret ou bien encore dans les locaux du GPMH mais qui ne sont pas toujours accessibles au grand public. Se pose alors la question de leur visibilité et celle de leur sauvegarde, pour que ce patrimoine essentiel de l’histoire locale soit mieux connu des havrais.
Le MuMa invite François Vatin et Gwenaële Rot pour évoquer ce qui, au Havre, reste de l’œuvre mural du peintre : des fresques que l’on peut retrouver par exemple dans l’enceinte du lycée Schuman-Perret ou bien encore dans les locaux du GPMH mais qui ne sont pas toujours accessibles au grand public. Se pose alors la question de leur visibilité et celle de leur sauvegarde, pour que ce patrimoine essentiel de l’histoire locale soit mieux connu des havrais.
Date(s)
- 24 janvier 2020
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.

Affiche du film Trafic de Jacques Tati (1971). © Droits réservés
Autour de l’exposition Reynold Arnould, et avec le concours et la participation de Gwenaële Rot et François Vatin, spécialistes du peintre, le MuMa vous propose un ensemble de trois événements qui viendront donner un aperçu de l’œuvre d’Arnould et du contexte dans lequel sa peinture trouve sa plus juste expression : la modernité de l’après-seconde guerre mondiale.
Le premier événement proposé par Le MuMa et le Studio sera une projection du film de Jacques Tati, Trafic. Grâce à l’éclairage de François Vatin et Gwenaële Rot vous découvrirez comment le film de Tati fait écho à la peinture d'Arnould dans un dialogue riche d’enseignement sur les années dites des « Trente glorieuses ».
« A propos de Trafic (1971) :
Reynold Arnould et Jacques Tati. Regards croisés sur les « Trente Glorieuses ».
Trafic, tourné entre 1969 et 1971 et sorti en 1971, est le cinquième et dernier long métrage de Jacques Tati, si l’on excepte Parade, tourné en 1973 pour la télévision suédoise. Il achève un cycle, commencé dans l’immédiat après-guerre avec Jour de Fête, que l’on peut considérer comme une véritable histoire filmée des Trente Glorieuses. M. Hulot, l’incarnation cinématographique de Tati, se retrouve successivement facteur adepte des méthodes « américaines » (Jour de Fête, 1949), vacancier des « congés payés » (Les vacances de M. Hulot, 1953), ouvrier-catastrophe d’une usine de plastique (Mon oncle, 1958), passant désorienté du nouvel urbanisme de béton et de verre (Play-Time, 1967) et, finalement, ingénieur-bricoleur de l’automobile dans Trafic. Celui-ci est chargé d’amener de son atelier de la région parisienne au salon de l’automobile d’Amsterdam, un camping-car, truffé des inventions loufoques de son invention. Mais, comme toujours chez Tati, la technique défaille, l’autoroute est semée d’embûches qui troublent la fluidité apparente de la circulation, la modernité rationnelle se dissout dans l’absurdité existentielle d’où surnage la poésie et l’humanité, toujours triomphantes.
Cette même France des Trente Glorieuses accompagne l’œuvre du peintre Reynold Arnould. Celui-ci avait découvert l’Amérique en 1946 et avait vécu trois ans, de 1949 à 1952, à Waco au Texas où il enseignait les beaux-arts à l’université Baylor. Cette découverte de l’Amérique au sortir des restrictions de la guerre l’avait profondément marqué. Elle le conduit à consacrer en 1955 au Musée des Arts décoratifs à Paris une grande exposition consacrée à l’automobile. Il y présente une série de portraits de voitures aux allures anthropomorphes ou zoomorphes, décrivant un « bestiaire de la puissance » selon la formule employée par Roland Barthes cette même année à l’occasion de sa description du salon de l’automobile parisien pour sa série de Mythologiques. Comme Tati, Arnould regarde avec une ironie dénuée d’acidité ces objets mécaniques qui envahissent l’imaginaire de l’homme moderne. Comme Tati, il montre dans ses « totems », empilements de véhicules immobilisés dans les embouteillages, que l’espérance de libre mobilité portée par la voiture conduit inexorablement à l’engorgement.
Arnould, comme Tati, est un observateur du monde moderne qui se cherche. Chez Tati, on pourrait parfois croire à un propos dichotomique, à une inexorable destruction d’une France traditionnelle porteuse de poésie et de lien social au profit d’une rationalité moderne désincarnée. A y regarder de plus près, on voit que c’est plus complexe, car, la poésie ressurgit toujours en dépit de la rationalité recherchée : « Je ne suis pas si retardataire. Après tout, la Défense, c’est moi qui l’ai construite avant tout le monde ... Je me doutais bien un peu de ce qu’ils allaient nous faire, hein ? » déclarait-il en 1981 aux étudiants de cinéma de Jean-André Fieschi. Arnould est moins traditionnaliste. Né en 1919, douze ans après Tati, il fait partie d’une génération arrivée à l’âge adulte avec la guerre et les privations. Il reconnaît pleinement la vertu de la modernisation, mais il veut montrer que la poésie ne saurait en être absente. Sa seconde grande exposition au musée des Arts décoratifs, Forces et rythmes de l’industrie, en 1959, entend témoigner de la beauté plastique de l’industrie moderne. Il ne s’agit pas d’en faire l’apologie mais d’inviter à la regarder autrement afin de réconcilier l’homme moderne avec sa culture. Son projet n’est en ce sens pas si différent de celui de Tati.
On ne dispose pas de trace, pour le moment, de liens directs entre Arnould et Tati. Ont-ils eu l’occasion de voir leurs œuvres respectives ? C’est vraisemblable, tout au moins pour Arnould, amateur de cinéma depuis son enfance. Qu’en ont-ils pensé ? Nous n’en savons rien. Un homme, pourtant, fait le trait d’union entre eux : Jacques Lagrange (1917-1995). Ce peintre, qui avait participé à la décoration du pavillon de l’électricité pour l’exposition universelle de 1937 auprès de Raoul Dufy, est, comme Arnould, attaché à la Galerie de France et soutenu par les mêmes critiques (Bernard Dorival, Jean-Louis Ferrier, Jean Lescure). En 1961, il est nommé par André Malraux en compagnie de Reynold Arnould au jury des Prix de Rome. Or Lagrange, qui avait rencontré Tati en 1945, est aussi, le coscénariste de tous ses films depuis Les vacances de M. Hulot. Peinture et cinéma n’ont cessé d’échanger au cours du XXe siècle. Le Musée-Maison de la Culture du Havre tel que l’avait pensé Reynold Arnould était un lieu pour ces échanges. L’exposition consacrée à ce peintre au MuMa musée d'art moderne André Malraux est l’occasion de reprendre ce dialogue. » Gwenaële Rot et François Vatin
En partenariat avec Le Studio : www.cinema-le-studio.fr
Le premier événement proposé par Le MuMa et le Studio sera une projection du film de Jacques Tati, Trafic. Grâce à l’éclairage de François Vatin et Gwenaële Rot vous découvrirez comment le film de Tati fait écho à la peinture d'Arnould dans un dialogue riche d’enseignement sur les années dites des « Trente glorieuses ».
« A propos de Trafic (1971) :
Reynold Arnould et Jacques Tati. Regards croisés sur les « Trente Glorieuses ».
Trafic, tourné entre 1969 et 1971 et sorti en 1971, est le cinquième et dernier long métrage de Jacques Tati, si l’on excepte Parade, tourné en 1973 pour la télévision suédoise. Il achève un cycle, commencé dans l’immédiat après-guerre avec Jour de Fête, que l’on peut considérer comme une véritable histoire filmée des Trente Glorieuses. M. Hulot, l’incarnation cinématographique de Tati, se retrouve successivement facteur adepte des méthodes « américaines » (Jour de Fête, 1949), vacancier des « congés payés » (Les vacances de M. Hulot, 1953), ouvrier-catastrophe d’une usine de plastique (Mon oncle, 1958), passant désorienté du nouvel urbanisme de béton et de verre (Play-Time, 1967) et, finalement, ingénieur-bricoleur de l’automobile dans Trafic. Celui-ci est chargé d’amener de son atelier de la région parisienne au salon de l’automobile d’Amsterdam, un camping-car, truffé des inventions loufoques de son invention. Mais, comme toujours chez Tati, la technique défaille, l’autoroute est semée d’embûches qui troublent la fluidité apparente de la circulation, la modernité rationnelle se dissout dans l’absurdité existentielle d’où surnage la poésie et l’humanité, toujours triomphantes.
Cette même France des Trente Glorieuses accompagne l’œuvre du peintre Reynold Arnould. Celui-ci avait découvert l’Amérique en 1946 et avait vécu trois ans, de 1949 à 1952, à Waco au Texas où il enseignait les beaux-arts à l’université Baylor. Cette découverte de l’Amérique au sortir des restrictions de la guerre l’avait profondément marqué. Elle le conduit à consacrer en 1955 au Musée des Arts décoratifs à Paris une grande exposition consacrée à l’automobile. Il y présente une série de portraits de voitures aux allures anthropomorphes ou zoomorphes, décrivant un « bestiaire de la puissance » selon la formule employée par Roland Barthes cette même année à l’occasion de sa description du salon de l’automobile parisien pour sa série de Mythologiques. Comme Tati, Arnould regarde avec une ironie dénuée d’acidité ces objets mécaniques qui envahissent l’imaginaire de l’homme moderne. Comme Tati, il montre dans ses « totems », empilements de véhicules immobilisés dans les embouteillages, que l’espérance de libre mobilité portée par la voiture conduit inexorablement à l’engorgement.
Arnould, comme Tati, est un observateur du monde moderne qui se cherche. Chez Tati, on pourrait parfois croire à un propos dichotomique, à une inexorable destruction d’une France traditionnelle porteuse de poésie et de lien social au profit d’une rationalité moderne désincarnée. A y regarder de plus près, on voit que c’est plus complexe, car, la poésie ressurgit toujours en dépit de la rationalité recherchée : « Je ne suis pas si retardataire. Après tout, la Défense, c’est moi qui l’ai construite avant tout le monde ... Je me doutais bien un peu de ce qu’ils allaient nous faire, hein ? » déclarait-il en 1981 aux étudiants de cinéma de Jean-André Fieschi. Arnould est moins traditionnaliste. Né en 1919, douze ans après Tati, il fait partie d’une génération arrivée à l’âge adulte avec la guerre et les privations. Il reconnaît pleinement la vertu de la modernisation, mais il veut montrer que la poésie ne saurait en être absente. Sa seconde grande exposition au musée des Arts décoratifs, Forces et rythmes de l’industrie, en 1959, entend témoigner de la beauté plastique de l’industrie moderne. Il ne s’agit pas d’en faire l’apologie mais d’inviter à la regarder autrement afin de réconcilier l’homme moderne avec sa culture. Son projet n’est en ce sens pas si différent de celui de Tati.
On ne dispose pas de trace, pour le moment, de liens directs entre Arnould et Tati. Ont-ils eu l’occasion de voir leurs œuvres respectives ? C’est vraisemblable, tout au moins pour Arnould, amateur de cinéma depuis son enfance. Qu’en ont-ils pensé ? Nous n’en savons rien. Un homme, pourtant, fait le trait d’union entre eux : Jacques Lagrange (1917-1995). Ce peintre, qui avait participé à la décoration du pavillon de l’électricité pour l’exposition universelle de 1937 auprès de Raoul Dufy, est, comme Arnould, attaché à la Galerie de France et soutenu par les mêmes critiques (Bernard Dorival, Jean-Louis Ferrier, Jean Lescure). En 1961, il est nommé par André Malraux en compagnie de Reynold Arnould au jury des Prix de Rome. Or Lagrange, qui avait rencontré Tati en 1945, est aussi, le coscénariste de tous ses films depuis Les vacances de M. Hulot. Peinture et cinéma n’ont cessé d’échanger au cours du XXe siècle. Le Musée-Maison de la Culture du Havre tel que l’avait pensé Reynold Arnould était un lieu pour ces échanges. L’exposition consacrée à ce peintre au MuMa musée d'art moderne André Malraux est l’occasion de reprendre ce dialogue. » Gwenaële Rot et François Vatin
En partenariat avec Le Studio : www.cinema-le-studio.fr
Date(s)
- 23 janvier 2020
Tarifs habituels du Studio :
6,50 € (tarif plein), 5,50 € (tarif réduit : collégiens, lycéens, étudiants, chômeurs, retraités, abonnés), 3 € (étudiants Université du Havre, séances scolaires)
Achat des billets sur place – Pour un billet acheté, vous pourrez bénéficier d’une entrée à tarif réduit pour la visite de l’exposition Reynold Arnould au MuMa, sur présentation de la contremarque du Studio.
Attention : rendez-vous au Studio, 3 rue du Général Sarrail au Havre.
Dans la limite des places disponibles
6,50 € (tarif plein), 5,50 € (tarif réduit : collégiens, lycéens, étudiants, chômeurs, retraités, abonnés), 3 € (étudiants Université du Havre, séances scolaires)
Achat des billets sur place – Pour un billet acheté, vous pourrez bénéficier d’une entrée à tarif réduit pour la visite de l’exposition Reynold Arnould au MuMa, sur présentation de la contremarque du Studio.
Attention : rendez-vous au Studio, 3 rue du Général Sarrail au Havre.
Dans la limite des places disponibles

Waveparty. © Laurent Philippe
Dans le cadre du Festival Pharenheit en vue de la préparation de la Waveparty* proposée dans le cadre du festival le samedi 8 février 2020.
Le Before
David Monceau (Olyphant), qui a composé la musique de la Waveparty à partir de musiques existantes, revient sur le procédé de transformation et de métamorphose de chacun des morceaux afin de créer continuité et fluidité ! Pour ce « Before Wavebreak » nous écouterons ainsi le grand mix opéré pour la transe finale de la Waveparty !
Le Wavebreak
Pour vous préparer à la Waveparty proposée dans le cadre du Festival Pharenheit, différents temps de transmission sont proposés les jours qui précèdent la soirée de clôture pour vous permettre de découvrir à chaque fois deux danses différentes qui composeront cette « transe participative » d’Emmanuelle Vo-Dinh pour la clôture du festival Pharenheit…
Renseignements auprès du Phare au 02 35 26 23 00 ou contact@lephare-ccn.fr
* Waveparty est né pendant le festival Pharenheit de l'an passé. Superbe succès. Waveparty revient conclure le festival 2020. Alors Waveparty s'enrichit. On a donc une party : chacun, chacune, est invité à rentrer dans la danse. Waveparty est une joyeuse expérience à vivre, plutôt qu'un spectacle auquel assister. On y goûte à la wave. La vague : cette houle des corps, ce chaloupé des émotions, qui, à force de répétitions, au fil des variations, débouchent sur une sorte de transe. Nul besoin d'une quelconque expertise en danse pour se jeter dans ce flux. C'est une traversée, débordante d'énergie. La soirée se pare du rituel du maquillage. C'est pour mieux intégrer cette joyeuse tribu ! Un atelier préalable est conseillé : juste deux heures pour assimiler des pas, des figures très simples, inventés par Emmanuelle Vo-Dinh. Elles s’intitulent Vagues, Totem, Sacre, Flower Power… Il n'est aucune sensation qui n'éveille tout un imaginaire. Grisant. Flotter, s'élancer, surfer : tous ensemble vers un bonheur partagé au sommet de la soirée.
— Gérard Mayen
En partenariat avec Le Phare – CCN du Havre
Retrouvez toute la programmation du festival Pharenheit sur : www.pharenheit.fr
Le Before
David Monceau (Olyphant), qui a composé la musique de la Waveparty à partir de musiques existantes, revient sur le procédé de transformation et de métamorphose de chacun des morceaux afin de créer continuité et fluidité ! Pour ce « Before Wavebreak » nous écouterons ainsi le grand mix opéré pour la transe finale de la Waveparty !
Le Wavebreak
Pour vous préparer à la Waveparty proposée dans le cadre du Festival Pharenheit, différents temps de transmission sont proposés les jours qui précèdent la soirée de clôture pour vous permettre de découvrir à chaque fois deux danses différentes qui composeront cette « transe participative » d’Emmanuelle Vo-Dinh pour la clôture du festival Pharenheit…
Renseignements auprès du Phare au 02 35 26 23 00 ou contact@lephare-ccn.fr
* Waveparty est né pendant le festival Pharenheit de l'an passé. Superbe succès. Waveparty revient conclure le festival 2020. Alors Waveparty s'enrichit. On a donc une party : chacun, chacune, est invité à rentrer dans la danse. Waveparty est une joyeuse expérience à vivre, plutôt qu'un spectacle auquel assister. On y goûte à la wave. La vague : cette houle des corps, ce chaloupé des émotions, qui, à force de répétitions, au fil des variations, débouchent sur une sorte de transe. Nul besoin d'une quelconque expertise en danse pour se jeter dans ce flux. C'est une traversée, débordante d'énergie. La soirée se pare du rituel du maquillage. C'est pour mieux intégrer cette joyeuse tribu ! Un atelier préalable est conseillé : juste deux heures pour assimiler des pas, des figures très simples, inventés par Emmanuelle Vo-Dinh. Elles s’intitulent Vagues, Totem, Sacre, Flower Power… Il n'est aucune sensation qui n'éveille tout un imaginaire. Grisant. Flotter, s'élancer, surfer : tous ensemble vers un bonheur partagé au sommet de la soirée.
— Gérard Mayen
En partenariat avec Le Phare – CCN du Havre
Retrouvez toute la programmation du festival Pharenheit sur : www.pharenheit.fr

Date(s)
- 06 février 2020
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.
Attention : information et réservations pour la Waveparty du samedi 8 février auprès du Phare au 02.35.26.23.00
LIEN EXTERNE

Enfant prodige de la peinture, Reynold Arnould est fasciné par l'industrie moderne, qu'il transfigure dans des toiles à l'apparence abstraite. Artiste typique de la génération d'après-guerre, ce peintre havrais a inauguré en 1961 la Maison de la Culture du Havre, la première de France...
Un rendez-vous proposé à la bibliothèque Armand Salacrou à l'occasion de l'exposition Reynold Arnould et le nouveau musée du Havre présentée au MuMa du 7 décembre 2019 au 16 février 2020.
Une conférence animée par François Vatin, professeur à l’Université Paris-Ouest-Nanterre-La Défense et Gwenaële Rot, professeur à Science-Po Paris, auteurs de l'ouvrage Reynold Arnould, une poétique de l'industrie.
Un rendez-vous proposé à la bibliothèque Armand Salacrou à l'occasion de l'exposition Reynold Arnould et le nouveau musée du Havre présentée au MuMa du 7 décembre 2019 au 16 février 2020.
Une conférence animée par François Vatin, professeur à l’Université Paris-Ouest-Nanterre-La Défense et Gwenaële Rot, professeur à Science-Po Paris, auteurs de l'ouvrage Reynold Arnould, une poétique de l'industrie.
Date(s)
- 06 décembre 2019
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.
Conférence hors les murs proposée à la Bibliothèque Armand Salacrou

© Terrain / Boris Charmatz
Ce programme est annulé en raison d’une blessure
Il est remplacé par 10000 gestes, extraits.
Il est remplacé par 10000 gestes, extraits.
« Déjà un quart de siècle… En 1993, c'est d'un grand coup d'épaule dans la porte, que deux danseurs de moins de vingt ans signalaient leur entrée tonitruante dans le cercle des chorégraphes déterminés à bousculer les usages installés de la danse. Boris Charmatz et Dimitri Chamblas se jetaient dans À bras-le-corps.
Agrippés, batailleurs, sans rien enjoliver de l'effort ou la sueur, ils se flanquaient au sol, dans le risque et sans crainte, explosés au ras des spectateurs, dont les rangs les cernaient sur quatre côtés. Sans échappatoire. Et sans esquive. Si Dimitri Chamblas bifurqua ensuite, Boris Charmatz n'a plus cessé de réinventer l'art chorégraphique, en résonance majeure dans son temps, par exemple en concevant l'étonnant Musée de la danse au CCN de Rennes.
Or les deux s'étaient juré de ne jamais abandonner leur À bras-le-corps. Ayant par ailleurs accepté de le transmettre à deux étoiles du Ballet de l'Opéra de Paris – consécration s'il en est – ça n'est pas rien de retrouver ces deux quadragénaires confirmés, toujours éperdus dans la rage savante d'un duo qui fut révolutionnaire. Hors théâtre, le cadre du Musée André Malraux leur fournira une aire exacte. » Gérard Mayen
chorégraphie et interprétation : Dimitri Chamblas, Boris Charmatz
lumières : Yves Godin
régie lumière : Iannis Japiot
matériaux sonores : Paganini Caprices, n°1, 10 et 16 Itzhak Perlman (violon) ; Emi Classics CDC 7 471 71 2
À BRAS-LE-CORPS de Boris Charmatz et Dimitri Chamblas
production et diffusion terrain
une production edna (1993)
coproduction Villa Gillet-Lyon
remerciements Renaud Lapperousaz, Madjid Hakimi
Terrain est soutenu par le Ministère de la Culture – Direction Générale de la Création Artistique, et la Région Hauts-de-France.
Dans le cadre de son implantation en Hauts-de-France, Terrain est associé à l’Opéra de Lille, au phénix scène nationale de Valenciennes, et à la Maison de la Culture d’Amiens.
Boris Charmatz est également artiste accompagné par Charleroi danse (Belgique) durant trois années, de 2018 à 2021.
Dans le cadre du festival Pharenheit

Date(s)
- 02 février 2020
Tarif(s)
Gratuit
Réservation obligatoire, aux heures d'ouverture du musée, à l'accueil et par téléphone au 02 35 19 62 72

© Terrain / Boris Charmatz
Ce programme est annulé en raison d’une blessure
Il est remplacé par 10000 gestes, extraits.
Il est remplacé par 10000 gestes, extraits.
« Déjà un quart de siècle… En 1993, c'est d'un grand coup d'épaule dans la porte, que deux danseurs de moins de vingt ans signalaient leur entrée tonitruante dans le cercle des chorégraphes déterminés à bousculer les usages installés de la danse. Boris Charmatz et Dimitri Chamblas se jetaient dans À bras-le-corps.
Agrippés, batailleurs, sans rien enjoliver de l'effort ou la sueur, ils se flanquaient au sol, dans le risque et sans crainte, explosés au ras des spectateurs, dont les rangs les cernaient sur quatre côtés. Sans échappatoire. Et sans esquive. Si Dimitri Chamblas bifurqua ensuite, Boris Charmatz n'a plus cessé de réinventer l'art chorégraphique, en résonance majeure dans son temps, par exemple en concevant l'étonnant Musée de la danse au CCN de Rennes.
Or les deux s'étaient juré de ne jamais abandonner leur À bras-le-corps. Ayant par ailleurs accepté de le transmettre à deux étoiles du Ballet de l'Opéra de Paris – consécration s'il en est – ça n'est pas rien de retrouver ces deux quadragénaires confirmés, toujours éperdus dans la rage savante d'un duo qui fut révolutionnaire. Hors théâtre, le cadre du Musée André Malraux leur fournira une aire exacte. » Gérard Mayen
chorégraphie et interprétation : Dimitri Chamblas, Boris Charmatz
lumières : Yves Godin
régie lumière : Iannis Japiot
matériaux sonores : Paganini Caprices, n°1, 10 et 16 Itzhak Perlman (violon) ; Emi Classics CDC 7 471 71 2
À BRAS-LE-CORPS de Boris Charmatz et Dimitri Chamblas
production et diffusion terrain
une production edna (1993)
coproduction Villa Gillet-Lyon
remerciements Renaud Lapperousaz, Madjid Hakimi
Terrain est soutenu par le Ministère de la Culture – Direction Générale de la Création Artistique, et la Région Hauts-de-France.
Dans le cadre de son implantation en Hauts-de-France, Terrain est associé à l’Opéra de Lille, au phénix scène nationale de Valenciennes, et à la Maison de la Culture d’Amiens.
Boris Charmatz est également artiste accompagné par Charleroi danse (Belgique) durant trois années, de 2018 à 2021.
Dans le cadre du festival Pharenheit

Date(s)
- 01 février 2020
Tarif(s)
Gratuit
Réservation obligatoire, aux heures d'ouverture du musée, à l'accueil et par téléphone au 02 35 19 62 72