Lyonel Feininger, l'arpenteur du monde
du 18 avril au 31 août 2015
L’atelier de gravure du Bauhaus fut l’un des premiers ateliers de l’École mis en place à Weimar et il fonctionna de 1919 à 1925.
Au Bauhaus, la formation artistique était rigoureusement liée à la formation artisanale. Pendant la période de Weimar, l’atelier était donc placé sous la double direction d’un « maître de formes » et d’un « maître artisan » et les étudiants étaient tenus de se soumettre à un examen de fin d’apprentissage artisanal ou de maîtrise selon les règles en vigueur dans l’artisanat.
L’atelier permettait de pratiquer la gravure en taille-douce, la lithographie et la gravure sur bois.
Il était surtout destiné à l’impression artistique. Ce n’est qu’après l’installation de l’École à Dessau que les techniques d’impression seront associées à l’art de la typographie dans le nouvel atelier de publicité. Pendant la période de Weimar, l’atelier était ouvert à tous, étudiants et maîtres qui souhaitaient s’exercer aux différents procédés ou s’en servir pour la reproduction en série de leurs œuvres.
Lyonel Feininger devient maître de formes de l’atelier au départ de son prédécesseur Walther Klemm. Carl Saubitzer, lithographe lui-même, en étant le maître artisan. Sous la direction de Feininger, l’atelier réalisa d’importants portfolios, permettant ainsi la diffusion à moindre coût de l’œuvre des artistes et la promotion de l’École elle-même.
Le premier portfolio fut publié en 1921, « Zwölf Holzschnitte von Lyonel Feininger » (12 bois gravés de Lyonel Feininger). Conçu par Feininger lui-même, le recueil comprenait essentiellement une sélection de gravures sur bois de petit format, réalisées avant le Bauhaus. À partir de cette date et jusqu’en 1924, neuf autres recueils parurent, des portfolios personnels de gravures de Wassily Kandinsky (Kleine Welten / Petits mondes), d’Oskar Schlemmer, de Georg Muche et de Gerhard Marks, ainsi que quatre portfolios collectifs (maîtres du Bauhaus).
Le projet le plus ambitieux de l’atelier était une anthologie intitulée « Neue Europäische Graphik » (Nouvelle gravure européenne). Cinq portfolios étaient prévus qui devaient présenter l’art des artistes allemands, mais aussi des avant-gardes française, italienne et russe. Le projet resta inachevé. Quand le Bauhaus se délocalisa à Dessau, l’atelier de gravure cessa de fonctionner.
L’atelier permettait de pratiquer la gravure en taille-douce, la lithographie et la gravure sur bois.
Il était surtout destiné à l’impression artistique. Ce n’est qu’après l’installation de l’École à Dessau que les techniques d’impression seront associées à l’art de la typographie dans le nouvel atelier de publicité. Pendant la période de Weimar, l’atelier était ouvert à tous, étudiants et maîtres qui souhaitaient s’exercer aux différents procédés ou s’en servir pour la reproduction en série de leurs œuvres.
Lyonel FEININGER (1871-1956), Gelmeroda, 1920, bois gravé, 33,3 x 23,5 cm. . © Maurice Aeschimann — © ADAGP, Paris, 2015
Le premier portfolio fut publié en 1921, « Zwölf Holzschnitte von Lyonel Feininger » (12 bois gravés de Lyonel Feininger). Conçu par Feininger lui-même, le recueil comprenait essentiellement une sélection de gravures sur bois de petit format, réalisées avant le Bauhaus. À partir de cette date et jusqu’en 1924, neuf autres recueils parurent, des portfolios personnels de gravures de Wassily Kandinsky (Kleine Welten / Petits mondes), d’Oskar Schlemmer, de Georg Muche et de Gerhard Marks, ainsi que quatre portfolios collectifs (maîtres du Bauhaus).
Le projet le plus ambitieux de l’atelier était une anthologie intitulée « Neue Europäische Graphik » (Nouvelle gravure européenne). Cinq portfolios étaient prévus qui devaient présenter l’art des artistes allemands, mais aussi des avant-gardes française, italienne et russe. Le projet resta inachevé. Quand le Bauhaus se délocalisa à Dessau, l’atelier de gravure cessa de fonctionner.