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![Lyonel FEININGER (1871-1956), Village délabré [avec un soleil éclatant] (Verfallenes Dorf), 1918, bois gravé, 11,4 x 10,5 cm. . © Maurice Aeschimann — © ADAGP, Paris, 2015 Lyonel FEININGER (1871-1956), Village délabré [avec un soleil éclatant] (Verfallenes Dorf), 1918, bois gravé, 11,4 x 10,5 cm. . © Maurice Aeschimann — © ADAGP, Paris, 2015](https://www.muma-lehavre.fr/sites/default/files/styles/w250/public/thumbnails/image/bd_feininger_12.jpg?itok=ba7wFajf)
Lyonel FEININGER (1871-1956), Village délabré [avec un soleil éclatant] (Verfallenes Dorf), 1918, bois gravé, 11,4 x 10,5 cm. . © Maurice Aeschimann — © ADAGP, Paris, 2015
Américain autant qu’allemand, musicien, dessinateur de presse et caricaturiste renommé aux Etats Unis comme en Allemagne au début du XXe siècle, puis peintre et graveur réputé, côtoyant les avant-gardes cubiste et expressionniste, Lyonel Feininger (New York 1871 – id. 1956) fut aussi professeur au Bauhaus, dès sa création à Weimar en 1919. Stigmatisé comme artiste dégénéré par les nazis en 1933, il finira ses jours à New York après avoir vécu cinquante ans de sa vie en Allemagne. S’il compte parmi les grandes figures de l’art moderne du XXe siècle et s’il a fait l’objet de nombreuses rétrospectives dans le monde, il reste cependant un artiste peu connu en France, absent des collections publiques nationales à l’exception de celles du Centre Georges Pompidou.
Le MuMa propose de découvrir cet artiste grâce à la générosité d’un amateur passionné qui a réuni l’une des plus importantes collections dédiées à Feininger. Constituée par lui, elle reflète naturellement ses goûts en offrant un coup de projecteur délibéré sur l’œuvre graphique de Feininger et son extraordinaire série de bois gravés exécutés en un peu plus de deux ans au Bauhaus. Même si la collection couvre la quasi-totalité de la carrière de Feininger (entre 1907 et 1949), son parti pris ne permet pas de donner à l’exposition un caractère rétrospectif, mais elle est invitation à la découverte de l’univers si particulier de Lyonel Feininger, attachant et plein de poésie.
Le MuMa propose de découvrir cet artiste grâce à la générosité d’un amateur passionné qui a réuni l’une des plus importantes collections dédiées à Feininger. Constituée par lui, elle reflète naturellement ses goûts en offrant un coup de projecteur délibéré sur l’œuvre graphique de Feininger et son extraordinaire série de bois gravés exécutés en un peu plus de deux ans au Bauhaus. Même si la collection couvre la quasi-totalité de la carrière de Feininger (entre 1907 et 1949), son parti pris ne permet pas de donner à l’exposition un caractère rétrospectif, mais elle est invitation à la découverte de l’univers si particulier de Lyonel Feininger, attachant et plein de poésie.
Date(s)
- du 18 avril 2015 au 31 août 2015
Lien interne

La famille Pédron devant La Danse d'André Derain. © Droits réservés
Geraldine Lefebvre, attachée de conservation au MuMa, est invitée par l'association des Amis du Musée d'art moderne André Malraux (AMAM) pour une conférence intitulée : « Léon Pédron, un « ami de la peinture moderne » dans l’entre-deux-guerres au Havre ».
Léon Pédron, négociant en café, coton et laine du Havre constitue une importante collection de peintures modernes entre 1914 et 1926, année de la dispersion d’une grande partie de sa collection en salle des ventes. En 1914, Pédron fait la connaissance d’Emile Othon Friesz, peintre havrais, ami de Dufy et Braque, auquel il confie la responsabilité de constituer sa collection d’art en échange d’une mensualité. Des œuvres de Boudin, Corot, Cézanne, Derain, van Gogh, Gauguin, Guys, Marquet, Redon, Utrillo, Vlaminck composent cette remarquable collection. La vie de Léon Pédron est un vibrant témoignage de l’amitié et du respect qu’il portait à son ami Friesz et à l’ensemble des artistes.
Léon Pédron, négociant en café, coton et laine du Havre constitue une importante collection de peintures modernes entre 1914 et 1926, année de la dispersion d’une grande partie de sa collection en salle des ventes. En 1914, Pédron fait la connaissance d’Emile Othon Friesz, peintre havrais, ami de Dufy et Braque, auquel il confie la responsabilité de constituer sa collection d’art en échange d’une mensualité. Des œuvres de Boudin, Corot, Cézanne, Derain, van Gogh, Gauguin, Guys, Marquet, Redon, Utrillo, Vlaminck composent cette remarquable collection. La vie de Léon Pédron est un vibrant témoignage de l’amitié et du respect qu’il portait à son ami Friesz et à l’ensemble des artistes.
Date(s)
- 09 avril 2015
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.

Luca GIORDANO (1634-1705), Caton d’Utique, huile sur toile, 126,5 x 100 cm. © MuMa Le Havre / Florian Kleinefenn
Venez assister à la présentation du tableau du 17e siècle, Caton d’Utique, de Luca Giordano.
Date(s)
- 19 février 2015
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.

Jacques Perconte, Après le feu, 2010, dist. Light Cone
Rencontre avec Vincent Deville, Maître de conférences en cinéma à l’Université Paul-Valéry Montpellier 3, auteur du livre Les formes du montage dans le cinéma d’avant-garde (PUR, 2014).
La palingénésie désigne une régénération après une mort apparente. Au cinéma, la renaissance de la nature peut apparaître au niveau du motif, de la forme du film ou de l’image elle-même. Par exemple dans le retour de la végétation parmi les ruines et les traumas de l’Histoire (Resnais, Pollet, Herzog). Dans les passages et échanges d’une forme de vie à une autre, d’un règne à un autre, grâce à un usage discontinu et rythmique du montage (Stan Brakhage filme la décomposition du cadavre de son chien au milieu d’un bois; Rose Lowder tisse entre elles les images du minéral, du végétal, de l’animal et du monde humain).
Ou encore quand l’image numérique, qui semblait contrainte à la plus grande ressemblance avec le monde et à une qualité de définition toujours accrue, laisse soudain émerger de l’abstrait, de l’informe et de l’aléatoire, comme un retour de la nature et du vivant au sein du dispositif technologique (Jacques Perconte).
Programme :
La palingénésie désigne une régénération après une mort apparente. Au cinéma, la renaissance de la nature peut apparaître au niveau du motif, de la forme du film ou de l’image elle-même. Par exemple dans le retour de la végétation parmi les ruines et les traumas de l’Histoire (Resnais, Pollet, Herzog). Dans les passages et échanges d’une forme de vie à une autre, d’un règne à un autre, grâce à un usage discontinu et rythmique du montage (Stan Brakhage filme la décomposition du cadavre de son chien au milieu d’un bois; Rose Lowder tisse entre elles les images du minéral, du végétal, de l’animal et du monde humain).
Ou encore quand l’image numérique, qui semblait contrainte à la plus grande ressemblance avec le monde et à une qualité de définition toujours accrue, laisse soudain émerger de l’abstrait, de l’informe et de l’aléatoire, comme un retour de la nature et du vivant au sein du dispositif technologique (Jacques Perconte).
Programme :
- Stan Brakhage, Sirius Remembered, 1959, 11’
- Rose Lowder, Bouquets écologiques 21-30, 2001-2005, 14’
- Jacques Perconte, Après le feu, 2010, 7’
Date(s)
- 13 mai 2015
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.

Matthias Müller, Home Stories, 1991, dist. Light Cone
Dans la fabrication d’un film traditionnel, le montage est la phase où sont assemblés les éléments visuels et sonores, selon un principe plus ou moins transparent respectant des impératifs de vraisemblance narrative.
Mais depuis les avant-gardes historiques jusqu’à aujourd’hui, d’autres pratiques du montage se sont développées, en particulier pour les cinéastes de found-footage qui utilisent du matériau filmique existant qu’ils démontent pour le remonter selon différentes modalités. Par exemple en assemblant des éléments prélevés dans plusieurs films selon un principe d’analogie (Cut, Home stories), ou en vue de (re) constituer un autre récit (False friends, Hollywood movie). Ou bien en extrayant une séquence d’un film afin d’en revisiter la matière (Outerspace) ou la temporalité (Passage à l’acte). Internet est également une inépuisable ressource pour les artistes du remploi comme le collectif Neozoon ou Yves-Marie Mahé.
Programme :
Mais depuis les avant-gardes historiques jusqu’à aujourd’hui, d’autres pratiques du montage se sont développées, en particulier pour les cinéastes de found-footage qui utilisent du matériau filmique existant qu’ils démontent pour le remonter selon différentes modalités. Par exemple en assemblant des éléments prélevés dans plusieurs films selon un principe d’analogie (Cut, Home stories), ou en vue de (re) constituer un autre récit (False friends, Hollywood movie). Ou bien en extrayant une séquence d’un film afin d’en revisiter la matière (Outerspace) ou la temporalité (Passage à l’acte). Internet est également une inépuisable ressource pour les artistes du remploi comme le collectif Neozoon ou Yves-Marie Mahé.
Programme :
- Matthias Müller, Home Stories, 1991, 6’
- Volker Schreiner, Hollywood movie, 2012, 7’
- Christoph Girardet & Matthias Müller, Cut, 2013, 13’
- Sylvia Schedelbauer, False friends, 2007, 4’50
- Yves-Marie Mahé, Libertine X 6, 2014, 3’30
- Neozoon, My BBY 8L3W, 2014, 3’
- Peter Tscherkassky, Outerspace, 1999, 10’
- Martin Arnold, Passage à l’acte, 1993, 12’
Date(s)
- 15 avril 2015
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.

Jean Epstein, Les Bâtisseurs, 1938, dist. ciné-archives
De la cathédrale de Chartres à l’Exposition Universelle de 1937, l’histoire du bâtiment présentée par la CGT.
Les Bâtisseurs apporte également un témoignage sur les collaborations artistiques prestigieuses dont a pu bénéficier la confédération syndicale et sa Fédération du spectacle sous le Front populaire (Jean Epstein, Robert Desnos, Arthur Hoérée, Arthur Honneger…). On note un évident décalage entre les plans parfois somptueux de Jean Epstein (vues de chantiers et, surtout, de la cathédrale de Chartres) et les impératifs de la commande syndicale (le tour de parole et la présentation, hiératique et quasi-exhaustif, des délégués ouvriers).
Bien que ce documentaire syndical soit un plaidoyer original pour le modernisme architectural, les interventions finales des délégués tentent de valoriser tous les corps de métier, y compris les corps de métier traditionnels. (ciné-archives)
Programme :
Dans le cadre du Mois de l’architecture contemporaine en Normandie.
Les Bâtisseurs apporte également un témoignage sur les collaborations artistiques prestigieuses dont a pu bénéficier la confédération syndicale et sa Fédération du spectacle sous le Front populaire (Jean Epstein, Robert Desnos, Arthur Hoérée, Arthur Honneger…). On note un évident décalage entre les plans parfois somptueux de Jean Epstein (vues de chantiers et, surtout, de la cathédrale de Chartres) et les impératifs de la commande syndicale (le tour de parole et la présentation, hiératique et quasi-exhaustif, des délégués ouvriers).
Bien que ce documentaire syndical soit un plaidoyer original pour le modernisme architectural, les interventions finales des délégués tentent de valoriser tous les corps de métier, y compris les corps de métier traditionnels. (ciné-archives)
Programme :
- Jean Epstein, Les Bâtisseurs, 1938, 48’
Dans le cadre du Mois de l’architecture contemporaine en Normandie.
Date(s)
- 11 mars 2015
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.

Maki Satake, Remains, 2010, dist. Light Cone
L’enfant : un sujet comme un autre, dans la vie comme au cinéma.
Mais lorsque l’enfant paraît à l’écran, le spectateur adulte voit ce qu’il a été et ne sera plus jamais : un être au début de sa vie.
Ce terrible et banal constat de la fuite du temps s’accompagne d’un travail de mémoire : à l’image projetée se superpose celle de sa propre enfance. Et pour chacun, en fonction de sa propre histoire, émergeront réminiscences pleines d’une tendre nostalgie ou souvenirs précis de moments douloureux.
Du nouveau-né (Le corps humain d’Alexandre Larose) à l’adolescent (Dressage de Julika Rudelius), ces portraits d’enfants viendront compléter l’abondante galerie qui s’est constituée depuis les origines du cinéma.
Et cette projection n’est pas déconseillée au public qui approuve la sentence prêtée à l’illustre W.C. Fields : « Quelqu’un qui déteste les chiens et les enfants ne peut pas être complètement mauvais. » !
Programme :
Mais lorsque l’enfant paraît à l’écran, le spectateur adulte voit ce qu’il a été et ne sera plus jamais : un être au début de sa vie.
Ce terrible et banal constat de la fuite du temps s’accompagne d’un travail de mémoire : à l’image projetée se superpose celle de sa propre enfance. Et pour chacun, en fonction de sa propre histoire, émergeront réminiscences pleines d’une tendre nostalgie ou souvenirs précis de moments douloureux.
Du nouveau-né (Le corps humain d’Alexandre Larose) à l’adolescent (Dressage de Julika Rudelius), ces portraits d’enfants viendront compléter l’abondante galerie qui s’est constituée depuis les origines du cinéma.
Et cette projection n’est pas déconseillée au public qui approuve la sentence prêtée à l’illustre W.C. Fields : « Quelqu’un qui déteste les chiens et les enfants ne peut pas être complètement mauvais. » !
Programme :
- Masha Godovannaya, The first round dance, 2001, 3’
- Alexandre Larose, Le corps humain, 2006, 3’50
- Gunvor Nelson, My name is Oona, 1969, 10’
- Robert Cahen, Karine, 1976, 9’
- Maki Satake, Remains, 2010, 6’
- Valérie Mréjen, Cadavre exquis, 2013, 5’
- Joël Bartoloméo, Famille a., 3’12 / D’où vient la neige ?, avril 1994, 1’12 / D’où viennent les nuages ?, avril 1994, 1’37 / Le chat qui dort, juin 1992, 3’35 / Le jeudi de l’Ascension, juin 1992, 1’52
- Julika Rudelius, Dressage, 2009, 9’
Date(s)
- 11 février 2015
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.

Norbert Pfaffenbichler, A Messenger From The Shadows, 2013, dist. Sixpack
Norbert Pfaffenbichler, A Messenger From The Shadows (Notes on Film 06 A/Monologue 01), 2013, 60'
Une partition en solo pour « l'homme aux mille visages ». Lon Chaney, icône du cinéma muet d'horreur, était le fils de parents sourds-muets et par conséquent, dès l'enfance, un virtuose de la pantomime. Il se rendit célèbre pour son art du déguisement avec un penchant pour les apparences grotesques et les contorsions torturées. Norbert Pfaffenbichler a remonté les quarante-six films conservés parmi les deux cents dans lesquels l'acteur a joué et rend avec A Messenger from the Shadows un hommage à l'art de Chaney, à la puissance surnaturelle du film d'horreur et à l'enchantement paradoxal du cinéma.
Une partition en solo pour « l'homme aux mille visages ». Lon Chaney, icône du cinéma muet d'horreur, était le fils de parents sourds-muets et par conséquent, dès l'enfance, un virtuose de la pantomime. Il se rendit célèbre pour son art du déguisement avec un penchant pour les apparences grotesques et les contorsions torturées. Norbert Pfaffenbichler a remonté les quarante-six films conservés parmi les deux cents dans lesquels l'acteur a joué et rend avec A Messenger from the Shadows un hommage à l'art de Chaney, à la puissance surnaturelle du film d'horreur et à l'enchantement paradoxal du cinéma.
Date(s)
- 14 janvier 2015
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.

Sabine MEIER (1964), The forbidden garden, série « Portrait of a man », 2011-2014, photographie. © Sabine Meier
Par Martine Lacas
Martine Lacas, historienne de l’art et critique d’art, est l’auteur du texte qui accompagne le travail de Sabine Meier dans la publication « Portrait of a man ».
Grande connaisseuse de l’œuvre de la photographe, elle se propose de nous en parler, et d’interroger en particulier le rapport de l’artiste à l’espace, à l’architecture…
Dans le cadre du Mois de l’Architecture
Martine Lacas, historienne de l’art et critique d’art, est l’auteur du texte qui accompagne le travail de Sabine Meier dans la publication « Portrait of a man ».
Grande connaisseuse de l’œuvre de la photographe, elle se propose de nous en parler, et d’interroger en particulier le rapport de l’artiste à l’espace, à l’architecture…
Dans le cadre du Mois de l’Architecture
Date(s)
- 05 mars 2015
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.

Sabine MEIER (1964), La Fièvre, série « Portrait of a man », 2011-2014, photographie. © Sabine Meier
Le MuMa invite la photographe Sabine Meier pour une déambulation dans son exposition « Portrait of a man » : l’occasion de découvrir son œuvre, sa démarche… et d’échanger avec l’artiste.
Date(s)
- 14 février 2015
Tarif(s)
Gratuit
Réservation obligatoire, aux heures d'ouverture du musée, à l'accueil et par téléphone au 02 35 19 62 72