Tout public
Français

Vue intérieure, collection permanente. © MuMa Le Havre / Florian Kleinefenn
Découvrez les collections permanentes, en compagnie des médiatrices du musée.
Date(s)
- 20 mars 2016
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.

Catherine Brisset a reçu une double formation de musique classique et ancienne et de danse contemporaine. En 1990, elle rencontre F. et B. Baschet et découvre le cristal. Depuis, elle mène une recherche en tant qu’interprète et improvisatrice pour créer :
- une technique propre à cet instrument et ses spécificités
- un répertoire original et de transcription et pratique l’improvisation.
Elle a développé avec de nombreux compositeurs un répertoire pour cristal solo, cristal et différents instruments, cristal et dispositifs électroniques. Elle a également participé à des créations théâtrales, chorégraphiques, à des projets liés à l’image et le multimédia.
En partenariat avec le Festival PiedNu.
- une technique propre à cet instrument et ses spécificités
- un répertoire original et de transcription et pratique l’improvisation.
Elle a développé avec de nombreux compositeurs un répertoire pour cristal solo, cristal et différents instruments, cristal et dispositifs électroniques. Elle a également participé à des créations théâtrales, chorégraphiques, à des projets liés à l’image et le multimédia.
En partenariat avec le Festival PiedNu.
Date(s)
- 24 mars 2016
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.

Raoul DUFY (1877-1953), Le Violon rouge, 1949, huile sur toile, 22,5 x 27,5 cm. © MuMa Le Havre / David Fogel — © ADAGP, Paris, 2013
Comprendre l’intelligence colorée de Raoul Dufy à travers deux œuvres de maturité : L’hommage à Debussy et Le Violon rouge.
Date(s)
- 25 février 2016
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.

Jacques Perconte, Hyper Soleils, 2015
Rencontre avec Bidhan Jacobs, Docteur en études cinématographiques, chargé de cours à l’Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle, auteur d’une Thèse à paraître cette année aux Presses Universitaires du Septentrion sous le titre Esthétique du signal, et codirecteur avec Nicole Brenez du Cinéma critique. De l’argentique au numérique, voies et formes de l’objection visuelle (Presses de la Sorbonne, 2010)
Le signal est l’essence même du son et de l’image numérique : de l’information matérielle invisible à l’oeil nu, codifiée et circulant à travers les technologies filmiques de l’âge du Web. Son accès, d’une importance capitale, est en mode protégé (Friedrich Kittler). D’un côté les outils numériques sont construits comme des boîtes noires au coeur desquelles le traitement du signal est soigneusement rendu opaque et inaccessible. De l’autre, les entreprises privées et les services d’intelligence des gouvernements disposent d’une puissance technologique illimitée d’interception et d’investigation des signaux pour mener leurs opérations de surveillance et de profilage à l’échelle planétaire. Récusant ce paradoxe, certains artistes tels Pierre-Yves Cruaud, HC Gilje, Paolo Gioli, Benjamin Muzzin, Jacques Perconte, Leighton Pierce, Joost Rekveld, Sadia Sadia, Jérôme Schlomoff, développent l’intelligence du signal : ils passent ainsi de son traitement régulé selon des normes audiovisuelles à son expérimentation pour en libérer les ressources plastiques inexploitées et exprimer toutes les strates de sensibilité de l’artiste.
Le signal est l’essence même du son et de l’image numérique : de l’information matérielle invisible à l’oeil nu, codifiée et circulant à travers les technologies filmiques de l’âge du Web. Son accès, d’une importance capitale, est en mode protégé (Friedrich Kittler). D’un côté les outils numériques sont construits comme des boîtes noires au coeur desquelles le traitement du signal est soigneusement rendu opaque et inaccessible. De l’autre, les entreprises privées et les services d’intelligence des gouvernements disposent d’une puissance technologique illimitée d’interception et d’investigation des signaux pour mener leurs opérations de surveillance et de profilage à l’échelle planétaire. Récusant ce paradoxe, certains artistes tels Pierre-Yves Cruaud, HC Gilje, Paolo Gioli, Benjamin Muzzin, Jacques Perconte, Leighton Pierce, Joost Rekveld, Sadia Sadia, Jérôme Schlomoff, développent l’intelligence du signal : ils passent ainsi de son traitement régulé selon des normes audiovisuelles à son expérimentation pour en libérer les ressources plastiques inexploitées et exprimer toutes les strates de sensibilité de l’artiste.
Date(s)
- 18 mai 2016
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.

Lucile Chaufour & Bernhard Braunstein, Sleeping Image, 2014. Supersonicglide
« Kenny Burrell disait du blues qu’il est un « train lancé dans la nuit ». C’est de là dont nous sommes partis, d’un paysage désolé sous l’orage que les flashs blancs des éclairs révèlent dans la nuit. Paysage du mal-être et révélation splendide, le blues est l’inadéquation intime qu’il faut résoudre, une exhortation à ne pas renoncer à sa vérité. Car ce qui nous intéresse ici, ce n’est pas la passivité mortifère du sentiment dépressif mais le potentiel de transformation que cet état recèle. C’est cette expérience que nous vous proposons de partager. » Lucile Chaufour & Bernhard Braunstein
Durant une année, entre la France, la Suisse et l’Autriche, plusieurs lieux culturels accueillent le projet Blues. Chaque fois, une nouvelle série est élaborée avec le public et réalisée par les auteurs. Le film Sleeping Image, qui lui est associé, permet d’appréhender l’univers des deux auteurs et d’expérimenter cette forme particulière qui travaille sur l’inconscient, le rémanent, le fantomatique.
Programme :
Lucile Chaufour & Bernhard Braunstein, Sleeping Image, 2014, 27’
Lucile Chaufour & Bernhard Braunstein, Blues série 1, 2015, 47’’
Lucile Chaufour & Bernhard Braunstein, Blues série 2, 2015, 42’’
Avec la complicité du Théâtre de l’Impossible
Durant une année, entre la France, la Suisse et l’Autriche, plusieurs lieux culturels accueillent le projet Blues. Chaque fois, une nouvelle série est élaborée avec le public et réalisée par les auteurs. Le film Sleeping Image, qui lui est associé, permet d’appréhender l’univers des deux auteurs et d’expérimenter cette forme particulière qui travaille sur l’inconscient, le rémanent, le fantomatique.
Programme :
Lucile Chaufour & Bernhard Braunstein, Sleeping Image, 2014, 27’
Lucile Chaufour & Bernhard Braunstein, Blues série 1, 2015, 47’’
Lucile Chaufour & Bernhard Braunstein, Blues série 2, 2015, 42’’
Avec la complicité du Théâtre de l’Impossible
Date(s)
- 20 avril 2016
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.

Florence Lazar, Kamen, 2014. Sister Productions
Depuis plusieurs années, en République Serbe de Bosnie se construit un passé fabriqué de toutes pièces. Cela se traduit très concrètement par l’élévation d’églises bâties à l’image d’anciennes églises, l’exhumation de fausses ruines archéologiques et le démantèlement d’habitations pour alimenter en pierres « authentiques » la construction, à l’est du pays, d’un faux village ancien qui va devenir un site culturel et touristique.
Kamen, terme qui signifie « pierre » en bosniaque, en serbe et en croate, interroge l’état d’une société d’après-guerre, qui établit ses nouveaux fondements nationaux et religieux sur un déni et un effacement de la mémoire d’un peuple, par la réécriture et la falsification de sa propre histoire. Le film présente des témoignages de déportés de Trebinje et Visegrad, et il évoque les récents remodelages d’une partie du paysage bosniaque comme moyen de renforcer le mythe d’un héritage exclusivement serbe dans la région.
Programme :
Florence Lazar, Kamen, 2014, 65
Dans le cadre du Mois de l’architecture contemporaine en Normandie.
Kamen, terme qui signifie « pierre » en bosniaque, en serbe et en croate, interroge l’état d’une société d’après-guerre, qui établit ses nouveaux fondements nationaux et religieux sur un déni et un effacement de la mémoire d’un peuple, par la réécriture et la falsification de sa propre histoire. Le film présente des témoignages de déportés de Trebinje et Visegrad, et il évoque les récents remodelages d’une partie du paysage bosniaque comme moyen de renforcer le mythe d’un héritage exclusivement serbe dans la région.
Programme :
Florence Lazar, Kamen, 2014, 65
Dans le cadre du Mois de l’architecture contemporaine en Normandie.
Date(s)
- 16 mars 2016
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.

Gary Beydler, Hand held day, 1974. Light Cone
L’histoire du cinéma est jalonnée de films dans lesquels le miroir n’est pas qu’un simple élément du décor mais est investi d’une fonction narrative ou symbolique. Espace de représentation contenu dans celui de l’écran, son rôle est alors de dévoiler une autre dimension spatiale ou temporelle.
Dans une approche expérimentale du cinéma, le miroir comme dispositif réflexif est davantage utilisé dans sa dimension concrète que métaphorique et devient le sujet du film : la surface spéculaire dénonce la transparence cinématographique, la fameuse « fenêtre sur le monde » chère à André Bazin et manifeste son pouvoir d’illusion, infiniment poétique.
Ce programme donnera lieu à diverses spéculations sur l’autoportrait, la mémoire, le paysage, mais aussi sur la présence de miroirs dans le cinéma hollywoodien qui révèlent un double où la mise en scène narcissique est nourrie de doutes et d’angoisse.
Programme :
Dietmar Brehm, Kamera, 1997, 9’
Gary Beydler, Hand held day, 1974, 6’
Stephen Broomer, Memory worked by mirrors, 2011, 2’
Maki Satake, Catoptric light, 2010, 4’
Ben Russell, Trypps #7 (Badlands), 2010, 10’
Milena Gierke, Entgegen, 1999, 3’
Christoph Girardet & Matthias Müller, Kristall, 2006, 14’30
Siegfried A. Fruhauf, Mirror mechanics, 2005, 7’3
Dans une approche expérimentale du cinéma, le miroir comme dispositif réflexif est davantage utilisé dans sa dimension concrète que métaphorique et devient le sujet du film : la surface spéculaire dénonce la transparence cinématographique, la fameuse « fenêtre sur le monde » chère à André Bazin et manifeste son pouvoir d’illusion, infiniment poétique.
Ce programme donnera lieu à diverses spéculations sur l’autoportrait, la mémoire, le paysage, mais aussi sur la présence de miroirs dans le cinéma hollywoodien qui révèlent un double où la mise en scène narcissique est nourrie de doutes et d’angoisse.
Programme :
Dietmar Brehm, Kamera, 1997, 9’
Gary Beydler, Hand held day, 1974, 6’
Stephen Broomer, Memory worked by mirrors, 2011, 2’
Maki Satake, Catoptric light, 2010, 4’
Ben Russell, Trypps #7 (Badlands), 2010, 10’
Milena Gierke, Entgegen, 1999, 3’
Christoph Girardet & Matthias Müller, Kristall, 2006, 14’30
Siegfried A. Fruhauf, Mirror mechanics, 2005, 7’3
Date(s)
- 24 février 2016
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.

Clara Cornil (danse) et Carl Ludwig Hübsch (musique). © Droits réservés
- -
Clara Cornil investit le MuMa pour proposer une nouvelle forme de ses Aperçus, moment d’improvisation en danse contemporaine s’inspirant des lieux et visant à les faire voir autrement.
Les Aperçus sont une série d’improvisations pour une danseuse, un musicien, trois sources lumineuses et un lieu.
C’est au MuMa que Clara Cornil va s’installer durant le festival pour expérimenter la mise en présence du corps, de ce qu’elle nomme le « corps-matière traversé », avec un environnement sensoriel construit.
Chaque opus tend à apprivoiser l’espace, à chercher un champ élargi de perception, à tisser une temporalité palpable. Gestes ciselés, respirations dilatées, confrontations d’échelles, coprésence consciente nourrissent les sensations visuelles, sonores et kinesthésiques.
C’est avec Carl Ludwig Hübsch au tuba que se jouera cette traversée de la forme…
Trouver des approches sensibles du chemin à parcourir, c’est là que réside la force de l’improvisation : être sur le chemin, en route vers, sans en connaître la destination, pour approcher l’indicible. Comme le disait André Malraux, « Vivre, c’est transformer en conscience une expérience aussi large que possible ».
Dans le cadre du Festival Pharenheit – en partenariat avec le Phare - CCN Le Havre Haute Normandie.
Conception et Danse : Clara Cornil
Musique : Carl Ludwig Hübsch
Production : Les Décisifs
La compagnie Les Décisifs reçoit le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication / DRAC Champagne-Ardenne au titre de l’aide à la compagnie conventionnée, du Conseil Régional de Champagne-Ardenne et du Département de Haute-Marne.
Les Aperçus sont une série d’improvisations pour une danseuse, un musicien, trois sources lumineuses et un lieu.
C’est au MuMa que Clara Cornil va s’installer durant le festival pour expérimenter la mise en présence du corps, de ce qu’elle nomme le « corps-matière traversé », avec un environnement sensoriel construit.
Chaque opus tend à apprivoiser l’espace, à chercher un champ élargi de perception, à tisser une temporalité palpable. Gestes ciselés, respirations dilatées, confrontations d’échelles, coprésence consciente nourrissent les sensations visuelles, sonores et kinesthésiques.
C’est avec Carl Ludwig Hübsch au tuba que se jouera cette traversée de la forme…
Trouver des approches sensibles du chemin à parcourir, c’est là que réside la force de l’improvisation : être sur le chemin, en route vers, sans en connaître la destination, pour approcher l’indicible. Comme le disait André Malraux, « Vivre, c’est transformer en conscience une expérience aussi large que possible ».
Dans le cadre du Festival Pharenheit – en partenariat avec le Phare - CCN Le Havre Haute Normandie.
Conception et Danse : Clara Cornil
Musique : Carl Ludwig Hübsch
Production : Les Décisifs
La compagnie Les Décisifs reçoit le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication / DRAC Champagne-Ardenne au titre de l’aide à la compagnie conventionnée, du Conseil Régional de Champagne-Ardenne et du Département de Haute-Marne.
Date(s)
- samedi 23 janvier 2016
- dimanche 24 janvier 2016
Tarif(s)
Gratuit
Réservation obligatoire, aux heures d'ouverture du musée, à l'accueil et par téléphone au 02 35 19 62 72

Eugène Boudin, Ciel strié gris, ca. 1848-1853. © MuMa Le Havre
- -
« Entrons dans le musée sur la pointe des pieds, sans chaussures pour ne pas faire de bruit… Soyons légers, nous allons partir en voyage, en nous laissant guider par les nuages d'Eugène Boudin !
Une expérience à vivre pour plonger dans l'œuvre de l’artiste peintre, accompagnés par une artiste du mouvement : une manière sensible, singulière et originale d'entrer en relation avec les tableaux. »
En partenariat avec le Phare - CCN Le Havre - Haute Normandie, dans le cadre du Festival Pharenheit.
Une expérience à vivre pour plonger dans l'œuvre de l’artiste peintre, accompagnés par une artiste du mouvement : une manière sensible, singulière et originale d'entrer en relation avec les tableaux. »
En partenariat avec le Phare - CCN Le Havre - Haute Normandie, dans le cadre du Festival Pharenheit.
Date(s)
- 22 janvier 2016
Tarif(s)
Gratuit
Réservation obligatoire, aux heures d'ouverture du musée, à l'accueil et par téléphone au 02 35 19 62 72

Marion Buisset. © Droits réservés
Marion Buisset commence l’accordéon dans le milieu des musiques traditionnelles de sa région, le Nord-Pas-de-Calais. Cherchant à s’ouvrir toujours plus au répertoire des musiques traditionnelles du monde, elle explore plus particulièrement le répertoire Klezmer et les musiques des Balkans et plus récemment les musiques du Moyen-Orient au travers de résidences d’artistes et de stages.
Elle obtient son prix d’accordéon au Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris en 2013 puis entre au Pôle d’Enseignement Supérieur de la Musique de Seine-Saint-Denis où elle finit actuellement ses études dans la classe de Frédéric Guérouet.
En tant d’interprète, elle a eu l’opportunité de travailler avec l’IRCAM sur le répertoire des musiques mixtes. En 2015, elle joue au sein de l’ensemble de musique contemporaine 2e2m pour une série de réprésentations du mélodrame les 100 miniatures de Philippe Minyana et Bruno Gillet.
Passionnée de musique de chambre, elle travaille actuellement en duo avec l’accordéoniste Dian Zhang.
Titulaire du Diplôme d’Etat de professeur d’accordéon, elle enseigne au conservatoire de Champlan et à l’école de Paris Accordéon.
Elle obtient son prix d’accordéon au Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris en 2013 puis entre au Pôle d’Enseignement Supérieur de la Musique de Seine-Saint-Denis où elle finit actuellement ses études dans la classe de Frédéric Guérouet.
En tant d’interprète, elle a eu l’opportunité de travailler avec l’IRCAM sur le répertoire des musiques mixtes. En 2015, elle joue au sein de l’ensemble de musique contemporaine 2e2m pour une série de réprésentations du mélodrame les 100 miniatures de Philippe Minyana et Bruno Gillet.
Passionnée de musique de chambre, elle travaille actuellement en duo avec l’accordéoniste Dian Zhang.
Titulaire du Diplôme d’Etat de professeur d’accordéon, elle enseigne au conservatoire de Champlan et à l’école de Paris Accordéon.
Date(s)
- 28 janvier 2016
Tarif(s)
Gratuit
Sans réservation, dans la limite des places disponibles.