Repères biographiques
Grâce à la correspondance de l’artiste, et à ses journaux intimes, la vie de Boudin nous est connue de manière parfois très détaillée. La liste exhaustive de ses voyages, celle des œuvres exposées aux différents Salons, ou encore celle de ses rencontres avec d’autres artistes, occuperaient à elles-seules plusieurs pages. Aussi, seules les principales étapes de la vie et de la carrière de l’artiste sont mentionnées ici.
- Henri MICHEL-LEVY (1844-1914), Le Peintre Eugène Boudin peignant des animaux dans la prairie de Deauville, 1880, huile sur toile, 22 x 27 cm. Legs Eugène Boudin, 1899. © Honfleur, musée Eugène Boudin / Henri Brauner
- Anonyme, Eugène Boudin peignant sur la jetée de Deauville, 1896, photographie, 16,5 x 12 cm. Don de Georges Sporck au musée de Honfleur. © Honfleur, musée Eugène Boudin
- Paul César HELLEU (1859-1927), Eugène Boudin travaillant à Trouville sur la jetée, pointe sèche, 26 x 19,5 cm. © MuMa Le Havre / Charles Maslard
- Anonyme, Portrait d'Eugène Boudin, photographie. Musées du Vieux Honfleur. © Honfleur, musée Eugène Boudin
- Claude MONET (1840-1926), Portrait présumé d'Eugène Boudin, crayon noir, 30 x 22 cm. Don Michel Monet, 1956. © Honfleur, musée Eugène Boudin / Henri Brauner
- Pierre PETIT (1832-1909), Portrait d’Eugène Boudin, photographie. © Honfleur, musée Eugène Boudin
1824 | Naissance d’Eugène Boudin à Honfleur, le 12 juillet. Il est le deuxième d’une famille de quatre enfants.
1835 | La famille Boudin s'installe 51 Grand Quai au Havre. Le père est matelot, la mère femme de ménage.
1836 | Boudin devient commis chez un imprimeur, Joseph Morlent. Il n'y restera que peu de temps. Toujours en tant que commis, il entre chez un papetier-imprimeur, Alphonse Lemasle.
1839 | Création de la Société des amis des arts du Havre, « chargée de l’encouragement des arts et des artistes, la propagation du goût des nobles et belles choses ». Elle succède à une première Société des amis des arts du Havre, sans statuts administratifs réels, qui avait organisé la première exposition de peinture dans cette ville en 1833.
1845 | Boudin montre ses premiers essais à Jean-François Millet, alors au Havre. Millet, qui rencontre beaucoup de difficultés pour vivre, tente vainement de dissuader Boudin « d'en faire aussi ». Ouverture du musée du Havre.
1846 | Appelé à faire son service militaire sur les vaisseaux de l’État, Boudin achète un remplaçant et décide de se consacrer à la peinture.
1849 | À la demande du baron Taylor, inspecteur général des Beaux-Arts, Boudin est chargé de se rendre dans le Nord de la France et en Belgique afin d'organiser une exposition itinérante et de placer les billets d'une souscription nationale destinée à venir en aide aux gens de lettres et artistes nécessiteux.
1851 | Sur les conseils d’Alphonse Karr, de Constant Troyon et de Thomas Couture, le conseil municipal du Havre accorde à Boudin une bourse afin qu'il aille étudier la peinture à Paris pendant trois ans. Boudin ne s’inscrira dans aucun atelier parisien et il travaillera sur le motif, en Normandie. Néanmoins, il exécutera pendant cette période deux copies au Louvre, et une nature morte, destinées au musée du Havre.
1854 | Boudin s’installe à la ferme Saint-Siméon, à Honfleur. Il se rend fréquemment au Havre. Début des années de doute et de misère. Séjour à Étretat.
1855 | Premier séjour dans le Finistère.
1856 | Boudin convainc Monet, de seize ans son cadet, de venir travailler avec lui sur nature, aux environs du Havre.
1858 | Nouveau séjour dans le Finistère. Il assiste au grand pardon de Sainte-Anne-la-Palud.
1859 | Boudin rencontre Baudelaire au début de l’année, à Honfleur, et Courbet en juin, au Havre puis à Honfleur. Il expose pour la première fois au Salon à Paris. La Ville du Havre se résout à acheter le tableau présenté au Salon.
1861 | Boudin s’installe à Paris.
1862 | Boudin passe l’année à Trouville. Au cours de l’été, il peint ses premières scènes de plages. À l’automne, il fait la connaissance de Jongkind.
1863 | Boudin épouse au Havre Marie-Anne Guédès. Il participe au Salon des Refusés. Il inaugure une organisation à laquelle il restera fidèle toute sa vie : il passe l’hiver à Paris et, aux beaux jours, il se rend sur le littoral (en Normandie systématiquement, et souvent aussi dans d’autres lieux).
1864 | À compter de cette date, Boudin expose chaque année une ou deux peintures au Salon. Séjour dans sa belle-famille, à l’Hôpital-Camfrout (Finistère).
1865 | Il peint sur la plage de Trouville en compagnie de Courbet et de Whistler.
1867 | Séjour dans sa belle-famille, à l’Hôpital-Camfrout (Finistère).
1868 | Séjour dans sa belle-famille, à l’Hôpital-Camfrout (Finistère). Création du musée d’Honfleur, à l’initiative du peintre Alexandre Dubourg.
1869 | Boudin commence à recevoir des commandes de peintures de marines, ce qui l’amène à délaisser les scènes de plages. Séjour au Passage-de-Plougastel.
1870 | Séjour dans la rade de Brest. En décembre, alors qu’une partie du territoire français est occupé par l’armée allemande, Boudin est appelé à Bruxelles par le marchand Gauchez.
1871 | Boudin travaille à Bruxelles puis à Anvers. Séjour à Camaret. Désormais, il voyagera régulièrement pour « varier ses produits ». Au cours des années suivantes, il se rendra en Bretagne (Camaret et Portrieux), à Bordeaux, à Berck et aux Pays-Bas (Rotterdam et Scheveningen).
1873 | Séjours à Berck et à Portrieux.
1874 | Boudin présente deux peintures, six pastels et deux aquarelles à l’exposition de la « Société Coopérative Anonyme des Artistes Peintres, Sculpteurs, Graveurs... » (couramment appelée exposition des Impressionnistes), chez Nadar, 35 bd des Capucines à Paris. Séjour à Bordeaux.
1875 | Début de la crise du marché de l’art, qui se poursuivra jusqu’au début des années 1880. Paul Laslandes offre au musée des beaux-arts de Pau deux peintures de Boudin : une Vue d’Anvers, datée 1871, et un Port de Bordeaux, daté 1874.
1876 | Séjour aux Pays-Bas. Boudin ne vend pratiquement plus. Par économie, au cours des années suivantes, il limite ses voyages à des séjours en Normandie.
1881 | Durand-Ruel lui achète son stock. Boudin reçoit la médaille de 3e classe – dite médaille des débutants - pour son tableau exposé au Salon, La Meuse, à Rotterdam (Paris, musée d’Orsay). Reprise des déplacements fréquents.
1882 | Séjour à Berck, au Portel et à Boulogne-sur-Mer.
1883 | Inauguration des nouveaux locaux de Durand-Ruel avec une importante exposition d’œuvres de Boudin ; les critiques favorables à l’avant-garde se montrent élogieux. Succès croissant et début de reconnaissance. Il reçoit la médaille de 2e classe pour ses deux tableaux exposés au Salon, L'Entrée (Ball State Museum) et La Sortie (National Gallery of Art, Washington). Séjour à Fécamp.
1884 | L’État achète Marée basse, l’un des deux tableaux du Salon, et le dépose au musée de Saint-Lô, où il se trouve toujours. Séjour à Dordrecht. Boudin prend possession de la maison qu’il vient de se faire construire, rue Oliffe, à Deauville.
1886 | L’État achète Un Grain, l’un des deux tableaux du Salon, et le dépose au musée de Morlaix, où il se trouve toujours. Séjour à Étaples, Berck et Saint-Valéry-sur-Somme.
1887 | Boudin écrit au directeur des beaux-arts pour lui proposer l’acquisition de l’un des tableaux du Salon : Étaples - marée basse (Ottawa, National Gallery of Canada) ; sa demande restera sans suite. La baronne Nathaniel de Rothschild offre au musée des beaux-arts de Rennes Les Jetées de Trouville, tableau acheté à l’artiste deux ans plus tôt.
1888 | L’État achète Une Corvette russe dans le bassin de l’Eure - Le Havre, l’un des deux tableaux exposés au Salon. Le tableau est d’abord exposé au musée du Luxembourg, puis déposé à l’Élysée, et au musée d’Agen, où il se trouve toujours. La ville d’Évreux achète Le Bassin de l’Eure au Havre, tableau de 1885.
1889 | Mort de Marie-Anne Boudin ; le peintre est désemparé. Invité par Antonin Proust à participer à l’exposition universelle, il reçoit une médaille d’or. Séjour dans le Nord. Le baron Alphonse de Rothschild offre au musée des beaux-arts de Bordeaux un tableau de 1886, Marée basse à Étaples. Paul Leroi offre à la ville de Morlaix Bateaux échoués sur la plage de Trouville.
1890 | À la demande de Puvis de Chavannes, Boudin délaisse le Salon des artistes français, où il exposait chaque année depuis 1861, pour rejoindre la Société nationale des Beaux-Arts, dissidente. À l’instigation de Léon Bourgeois, l’État achète Villefranche - La Rade (Nice, musée des beaux-arts). Séjours à Berck et Étaples, et à Étretat.
1891 | Séjours dans le Nord et à Etretat.
1892 | Boudin découvre la Côte d’Azur, à Villefranche-sur-Mer. Par décret rendu sur le rapport du ministre de l'Instruction Publique, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur ; la croix lui est remise par Puvis de Chavannes. Séjour à Cherbourg où il assiste à l’inauguration de la statue de Millet, et à Saint-Vaast-la-Hougue.
1893 | Séjour à Antibes.
1894 | Séjour à Abbeville
1895 | Boudin se rend à Venise en passant par Turin, Gênes et Florence. Il en reviendra par la Suisse, où il compte rester « trois ou quatre semaines ».
1897 | Boudin expose pour la dernière fois au Salon de la Société nationale des beaux-arts. La Ville de Paris achète à cette occasion Coup de vent devant Frascati (Le Havre). Périple en Bretagne au printemps, dernier séjour à Honfleur au début de l’automne.
1898 | Boudin passe le printemps dans le Midi. Très affaibli – il ne sustente plus que de lait – il parvient à se rendre à Deauville où il meurt le 8 août. Il est inhumé le 12 août au cimetière Saint-Vincent de Montmartre.
1899 | Exposition posthume à l'École des Beaux-Arts de Paris, puis vente du fonds d’atelier. L’État achète Le Port de Bordeaux, vue du quai des Chartrons, tableau de 1874, exposé au Salon de 1875 (Paris, musée d’Orsay). Conformément à la volonté de l’artiste, une partie du fonds d’atelier est partagée entre les musées d’Honfleur, du Havre et du Luxembourg.
1835 | La famille Boudin s'installe 51 Grand Quai au Havre. Le père est matelot, la mère femme de ménage.
1836 | Boudin devient commis chez un imprimeur, Joseph Morlent. Il n'y restera que peu de temps. Toujours en tant que commis, il entre chez un papetier-imprimeur, Alphonse Lemasle.
1839 | Création de la Société des amis des arts du Havre, « chargée de l’encouragement des arts et des artistes, la propagation du goût des nobles et belles choses ». Elle succède à une première Société des amis des arts du Havre, sans statuts administratifs réels, qui avait organisé la première exposition de peinture dans cette ville en 1833.
1845 | Boudin montre ses premiers essais à Jean-François Millet, alors au Havre. Millet, qui rencontre beaucoup de difficultés pour vivre, tente vainement de dissuader Boudin « d'en faire aussi ». Ouverture du musée du Havre.
1846 | Appelé à faire son service militaire sur les vaisseaux de l’État, Boudin achète un remplaçant et décide de se consacrer à la peinture.
1849 | À la demande du baron Taylor, inspecteur général des Beaux-Arts, Boudin est chargé de se rendre dans le Nord de la France et en Belgique afin d'organiser une exposition itinérante et de placer les billets d'une souscription nationale destinée à venir en aide aux gens de lettres et artistes nécessiteux.
1851 | Sur les conseils d’Alphonse Karr, de Constant Troyon et de Thomas Couture, le conseil municipal du Havre accorde à Boudin une bourse afin qu'il aille étudier la peinture à Paris pendant trois ans. Boudin ne s’inscrira dans aucun atelier parisien et il travaillera sur le motif, en Normandie. Néanmoins, il exécutera pendant cette période deux copies au Louvre, et une nature morte, destinées au musée du Havre.
1854 | Boudin s’installe à la ferme Saint-Siméon, à Honfleur. Il se rend fréquemment au Havre. Début des années de doute et de misère. Séjour à Étretat.
1855 | Premier séjour dans le Finistère.
1856 | Boudin convainc Monet, de seize ans son cadet, de venir travailler avec lui sur nature, aux environs du Havre.
1858 | Nouveau séjour dans le Finistère. Il assiste au grand pardon de Sainte-Anne-la-Palud.
1859 | Boudin rencontre Baudelaire au début de l’année, à Honfleur, et Courbet en juin, au Havre puis à Honfleur. Il expose pour la première fois au Salon à Paris. La Ville du Havre se résout à acheter le tableau présenté au Salon.
1861 | Boudin s’installe à Paris.
1862 | Boudin passe l’année à Trouville. Au cours de l’été, il peint ses premières scènes de plages. À l’automne, il fait la connaissance de Jongkind.
1863 | Boudin épouse au Havre Marie-Anne Guédès. Il participe au Salon des Refusés. Il inaugure une organisation à laquelle il restera fidèle toute sa vie : il passe l’hiver à Paris et, aux beaux jours, il se rend sur le littoral (en Normandie systématiquement, et souvent aussi dans d’autres lieux).
1864 | À compter de cette date, Boudin expose chaque année une ou deux peintures au Salon. Séjour dans sa belle-famille, à l’Hôpital-Camfrout (Finistère).
1865 | Il peint sur la plage de Trouville en compagnie de Courbet et de Whistler.
1867 | Séjour dans sa belle-famille, à l’Hôpital-Camfrout (Finistère).
1868 | Séjour dans sa belle-famille, à l’Hôpital-Camfrout (Finistère). Création du musée d’Honfleur, à l’initiative du peintre Alexandre Dubourg.
1869 | Boudin commence à recevoir des commandes de peintures de marines, ce qui l’amène à délaisser les scènes de plages. Séjour au Passage-de-Plougastel.
1870 | Séjour dans la rade de Brest. En décembre, alors qu’une partie du territoire français est occupé par l’armée allemande, Boudin est appelé à Bruxelles par le marchand Gauchez.
1871 | Boudin travaille à Bruxelles puis à Anvers. Séjour à Camaret. Désormais, il voyagera régulièrement pour « varier ses produits ». Au cours des années suivantes, il se rendra en Bretagne (Camaret et Portrieux), à Bordeaux, à Berck et aux Pays-Bas (Rotterdam et Scheveningen).
1873 | Séjours à Berck et à Portrieux.
1874 | Boudin présente deux peintures, six pastels et deux aquarelles à l’exposition de la « Société Coopérative Anonyme des Artistes Peintres, Sculpteurs, Graveurs... » (couramment appelée exposition des Impressionnistes), chez Nadar, 35 bd des Capucines à Paris. Séjour à Bordeaux.
1875 | Début de la crise du marché de l’art, qui se poursuivra jusqu’au début des années 1880. Paul Laslandes offre au musée des beaux-arts de Pau deux peintures de Boudin : une Vue d’Anvers, datée 1871, et un Port de Bordeaux, daté 1874.
1876 | Séjour aux Pays-Bas. Boudin ne vend pratiquement plus. Par économie, au cours des années suivantes, il limite ses voyages à des séjours en Normandie.
1881 | Durand-Ruel lui achète son stock. Boudin reçoit la médaille de 3e classe – dite médaille des débutants - pour son tableau exposé au Salon, La Meuse, à Rotterdam (Paris, musée d’Orsay). Reprise des déplacements fréquents.
1882 | Séjour à Berck, au Portel et à Boulogne-sur-Mer.
1883 | Inauguration des nouveaux locaux de Durand-Ruel avec une importante exposition d’œuvres de Boudin ; les critiques favorables à l’avant-garde se montrent élogieux. Succès croissant et début de reconnaissance. Il reçoit la médaille de 2e classe pour ses deux tableaux exposés au Salon, L'Entrée (Ball State Museum) et La Sortie (National Gallery of Art, Washington). Séjour à Fécamp.
1884 | L’État achète Marée basse, l’un des deux tableaux du Salon, et le dépose au musée de Saint-Lô, où il se trouve toujours. Séjour à Dordrecht. Boudin prend possession de la maison qu’il vient de se faire construire, rue Oliffe, à Deauville.
1886 | L’État achète Un Grain, l’un des deux tableaux du Salon, et le dépose au musée de Morlaix, où il se trouve toujours. Séjour à Étaples, Berck et Saint-Valéry-sur-Somme.
1887 | Boudin écrit au directeur des beaux-arts pour lui proposer l’acquisition de l’un des tableaux du Salon : Étaples - marée basse (Ottawa, National Gallery of Canada) ; sa demande restera sans suite. La baronne Nathaniel de Rothschild offre au musée des beaux-arts de Rennes Les Jetées de Trouville, tableau acheté à l’artiste deux ans plus tôt.
1888 | L’État achète Une Corvette russe dans le bassin de l’Eure - Le Havre, l’un des deux tableaux exposés au Salon. Le tableau est d’abord exposé au musée du Luxembourg, puis déposé à l’Élysée, et au musée d’Agen, où il se trouve toujours. La ville d’Évreux achète Le Bassin de l’Eure au Havre, tableau de 1885.
1889 | Mort de Marie-Anne Boudin ; le peintre est désemparé. Invité par Antonin Proust à participer à l’exposition universelle, il reçoit une médaille d’or. Séjour dans le Nord. Le baron Alphonse de Rothschild offre au musée des beaux-arts de Bordeaux un tableau de 1886, Marée basse à Étaples. Paul Leroi offre à la ville de Morlaix Bateaux échoués sur la plage de Trouville.
1890 | À la demande de Puvis de Chavannes, Boudin délaisse le Salon des artistes français, où il exposait chaque année depuis 1861, pour rejoindre la Société nationale des Beaux-Arts, dissidente. À l’instigation de Léon Bourgeois, l’État achète Villefranche - La Rade (Nice, musée des beaux-arts). Séjours à Berck et Étaples, et à Étretat.
1891 | Séjours dans le Nord et à Etretat.
1892 | Boudin découvre la Côte d’Azur, à Villefranche-sur-Mer. Par décret rendu sur le rapport du ministre de l'Instruction Publique, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur ; la croix lui est remise par Puvis de Chavannes. Séjour à Cherbourg où il assiste à l’inauguration de la statue de Millet, et à Saint-Vaast-la-Hougue.
1893 | Séjour à Antibes.
1894 | Séjour à Abbeville
1895 | Boudin se rend à Venise en passant par Turin, Gênes et Florence. Il en reviendra par la Suisse, où il compte rester « trois ou quatre semaines ».
1897 | Boudin expose pour la dernière fois au Salon de la Société nationale des beaux-arts. La Ville de Paris achète à cette occasion Coup de vent devant Frascati (Le Havre). Périple en Bretagne au printemps, dernier séjour à Honfleur au début de l’automne.
1898 | Boudin passe le printemps dans le Midi. Très affaibli – il ne sustente plus que de lait – il parvient à se rendre à Deauville où il meurt le 8 août. Il est inhumé le 12 août au cimetière Saint-Vincent de Montmartre.
1899 | Exposition posthume à l'École des Beaux-Arts de Paris, puis vente du fonds d’atelier. L’État achète Le Port de Bordeaux, vue du quai des Chartrons, tableau de 1874, exposé au Salon de 1875 (Paris, musée d’Orsay). Conformément à la volonté de l’artiste, une partie du fonds d’atelier est partagée entre les musées d’Honfleur, du Havre et du Luxembourg.
Publications
Eugène Boudin, l’atelier de la lumière
Catalogue d’exposition — Le Havre, musée d’art moderne André Malraux, 16 avril 2016 – 26 septembre 2016
Auteurs : Anne-Marie Bergeret-Gourbin, Virginie Delcourt, Annette Haudiquet, Géraldine Lefebvre, Laurent Manœuvre, Sylvie Patry
Édition : Réunion des musées nationaux – Grand Palais, 2016, 240 p.
ISBN 978-27118-6314-3
Eugène Boudin, lettres à Ferdinand Martin (1861-1870)
Auteurs : Isolde Pludermacher, Laurent Manœuvre
Édition : Société des amis du musée Eugène Boudin, Honfleur, 2011, 264 p.
ISBN 978-2-902985-17-3
Cet ouvrage est disponible sur commande auprès de : la Société des Amis du Musée Eugène Boudin (SAMEB), BP 80049, 14602 Honfleur Cedex. Règlement uniquement par chèque à l'ordre de la SAMEB (25 € + 5,60 € de frais de port).
Catalogue d’exposition — Le Havre, musée d’art moderne André Malraux, 16 avril 2016 – 26 septembre 2016
Auteurs : Anne-Marie Bergeret-Gourbin, Virginie Delcourt, Annette Haudiquet, Géraldine Lefebvre, Laurent Manœuvre, Sylvie Patry
Édition : Réunion des musées nationaux – Grand Palais, 2016, 240 p.
ISBN 978-27118-6314-3
Eugène Boudin, lettres à Ferdinand Martin (1861-1870)
Auteurs : Isolde Pludermacher, Laurent Manœuvre
Édition : Société des amis du musée Eugène Boudin, Honfleur, 2011, 264 p.
ISBN 978-2-902985-17-3
Cet ouvrage est disponible sur commande auprès de : la Société des Amis du Musée Eugène Boudin (SAMEB), BP 80049, 14602 Honfleur Cedex. Règlement uniquement par chèque à l'ordre de la SAMEB (25 € + 5,60 € de frais de port).