GUILLAUMIN, Tête de femme de profil
Armand GUILLAUMIN (1841-1927)
Tête de femme de profil
1878
pastel sur papier
47 x 32 cm
© MuMa Le Havre / Florian Kleinefenn
Tête de femme de profil
1878
pastel sur papier
47 x 32 cm
© MuMa Le Havre / Florian Kleinefenn
Image haute définition
Les portraits sont rares dans la production de Guillaumin avant les années 1885-1890, période à laquelle il fréquente régulièrement Marie-Joséphine Gareton qu’il épouse en 1887. Dès lors, Guillaumin va abondamment peindre les membres de sa famille, sa femme dans ses occupations quotidiennes, mais aussi ses enfants à tous les âges de leur vie. Déjà en 1872, alors qu’il venait d’avoir trente ans, Guillaumin dessine le portrait de Marie-Joséphine, alors qu’elle n’est qu’une fillette de treize ans.
Ce pastel représente une jeune femme de profil en extérieur. La partie inférieure de son visage se détache sur une bande bleu clair qui semble indiquer la présence d’une rivière au second plan, tandis que la ligne de son front et l’arête de son nez sont accentuées par les tons ocre de la berge sablonneuse ponctuée d’arbustes que l’on devine à l’arrière-plan.
Il est difficile de reconnaître dans ce profil altier, au nez droit, au front bombé et au regard en amande, les traits de sa future femme. Les premiers modèles du peintre sont les passants dans la rue, dans les jardins publics et sur les bateaux-mouches. C’est sans doute sur l’un de ces bateaux qu’il a observé cette jeune femme au regard lointain. La présence de l’eau derrière elle et d’une rambarde traitée dans une tonalité grise semble confirmer cette hypothèse.
Ce pastel représente une jeune femme de profil en extérieur. La partie inférieure de son visage se détache sur une bande bleu clair qui semble indiquer la présence d’une rivière au second plan, tandis que la ligne de son front et l’arête de son nez sont accentuées par les tons ocre de la berge sablonneuse ponctuée d’arbustes que l’on devine à l’arrière-plan.
Il est difficile de reconnaître dans ce profil altier, au nez droit, au front bombé et au regard en amande, les traits de sa future femme. Les premiers modèles du peintre sont les passants dans la rue, dans les jardins publics et sur les bateaux-mouches. C’est sans doute sur l’un de ces bateaux qu’il a observé cette jeune femme au regard lointain. La présence de l’eau derrière elle et d’une rambarde traitée dans une tonalité grise semble confirmer cette hypothèse.