DELACROIX, Six études de chats
Eugène DELACROIX (1798-1863)
Six études de chats
encre brune sur papier vélin
18,8 x 18 cm
© MuMa Le Havre / Charles Maslard
Six études de chats
encre brune sur papier vélin
18,8 x 18 cm
© MuMa Le Havre / Charles Maslard
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Célèbre pour ses représentations de félins, lions, lionnes et tigres, Delacroix s’est aussi intéressé aux chats. Si nous n’en connaissons plus de version peinte aujourd’hui, il est néanmoins question à deux reprises de cet animal dans le Journal du peintre, le 13 janvier 1851 et le 2 avril 1856, où est citée « la grande toile où étaient deux études de chats ». Quant aux dessins, certains furent conservés par le peintre et figurèrent dans sa vente après décès.
La plupart des feuilles de Delacroix représentant des chats soulignent leur caractère souple et carnassier qui rapproche cet animal des grands félins.
Champfleury écrivait : « En tête des artistes contemporains qui se sont occupés des chats marche Eugène Delacroix, nature fébrile & nerveuse. Les cahiers de croquis vendus après sa mort ont montré les persévérantes études qu’il avait faites de cet animal. Pourtant il n’y a point de chats dans ses tableaux & en voici la raison : Ses chats, il en faisait des tigres ! »
Les études de la feuille du MuMa confirment ce jugement, et même le chat de profil, la patte droite tendue, n’est probablement pas l’affectueux compagnon, mais le prédateur immobile et tendu, l’arrière-train à demi soulevé, prêt à sauter sur sa prochaine victime.
La plupart des feuilles de Delacroix représentant des chats soulignent leur caractère souple et carnassier qui rapproche cet animal des grands félins.
Champfleury écrivait : « En tête des artistes contemporains qui se sont occupés des chats marche Eugène Delacroix, nature fébrile & nerveuse. Les cahiers de croquis vendus après sa mort ont montré les persévérantes études qu’il avait faites de cet animal. Pourtant il n’y a point de chats dans ses tableaux & en voici la raison : Ses chats, il en faisait des tigres ! »
Les études de la feuille du MuMa confirment ce jugement, et même le chat de profil, la patte droite tendue, n’est probablement pas l’affectueux compagnon, mais le prédateur immobile et tendu, l’arrière-train à demi soulevé, prêt à sauter sur sa prochaine victime.