18 h 00


L’arborescence musicale du vitrail de Marguerite Huré dans l’église Saint-Joseph du Havre
Par Françoise Gasté, guide conférencière de la Ville du Havre

Le verre contemporain en France
Par Eric Louet, directeur du Musée du verre de Conches en Ouche

Le vitrail contemporain, une théologie de lumière
Par Paul-Louis Rinuy, professeur d’art contemporain à l’Université Paris 8

1878-1925, un moment exceptionnel pour la verrerie d’art en France
Par Jean-Luc Olivié, conservateur en chef, ou Véronique Ayroles, assistante de conservation, Musée des Arts décoratifs, Paris

Verre et peinture, entre symbole et réalisme
Par Benjamin Couilleaux, conservateur du patrimoine, Musée Cognacq-Jay, Paris

Le vitrail au XIXe siècle, entre renouveau et Art nouveau
Par Chantal Bouchon, conservateur honoraire du patrimoine, Musée des Arts décoratifs, Paris, membre du Corpus Vitrearum

Le vitrail en Normandie entre XIIe et XVe siècles
Par Danièle Sansy, maître de conférences en histoire médiévale à l’UFR lettres et sciences humaines de l’Université du Havre

Petite histoire du verre. Au prisme des collections du Musée des Antiquités, Rouen
Par Caroline Dorion-Peyronnet, conservateur du patrimoine, directeur du Musée des Antiquités et de la Tour Jeanne d’Arc, Rouen
. © Compagnie Davaï
. © Compagnie Davaï

S’inspirant entre autres des lettres inédites de sa collection personnelle, Philippe Piguet, arrière-petit-fils d'Alice Hoschedé, dresse le portrait de Claude Monet par le biais de la correspondance du peintre et de celle de sa femme. Pour ce faire, il donne vie à deux personnages : une étudiante russe et un professeur devenu aveugle. A travers leur rencontre et leurs échanges se dessine la figure de l’artiste et de l’homme, nait la question de la place de l’art dans la vie du peintre, comme dans la nôtre. En quête d’une vérité sur le peintre, les personnages se découvrent également eux-mêmes.
 
Compagnie Davaï
Un texte de Philippe Piguet
Mise en scène par Eric Da Costa
Avec Maxence Mailfort et Aurélie Valetoux
Lumières Mathieu Charvot

Avec le soutien de L’ETABLE – Compagnie des Petits Champs, résidences de création
Jacques Perconte, Hyper Soleils, 2015
Jacques Perconte, Hyper Soleils, 2015

Rencontre avec Bidhan Jacobs, Docteur en études cinématographiques, chargé de cours à l’Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle, auteur d’une Thèse à paraître cette année aux Presses Universitaires du Septentrion sous le titre Esthétique du signal, et codirecteur avec Nicole Brenez du Cinéma critique. De l’argentique au numérique, voies et formes de l’objection visuelle (Presses de la Sorbonne, 2010)
 
Le signal est l’essence même du son et de l’image numérique : de l’information matérielle invisible à l’oeil nu, codifiée et circulant à travers les technologies filmiques de l’âge du Web. Son accès, d’une importance capitale, est en mode protégé (Friedrich Kittler). D’un côté les outils numériques sont construits comme des boîtes noires au coeur desquelles le traitement du signal est soigneusement rendu opaque et inaccessible. De l’autre, les entreprises privées et les services d’intelligence des gouvernements disposent d’une puissance technologique illimitée d’interception et d’investigation des signaux pour mener leurs opérations de surveillance et de profilage à l’échelle planétaire. Récusant ce paradoxe, certains artistes tels Pierre-Yves Cruaud, HC Gilje, Paolo Gioli, Benjamin Muzzin, Jacques Perconte, Leighton Pierce, Joost Rekveld, Sadia Sadia, Jérôme Schlomoff, développent l’intelligence du signal : ils passent ainsi de son traitement régulé selon des normes audiovisuelles à son expérimentation pour en libérer les ressources plastiques inexploitées et exprimer toutes les strates de sensibilité de l’artiste.

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