Réverbérez-vous !

Tout l’été, nous vous invitons à vous saisir de vos appareils photo ou smartphones ! En relation avec l’exposition Nuits électriques, nous entamons une collection d’images de réverbères en tout genre, à laquelle vous pouvez donc contribuer en nous envoyant vos clichés.

Pour participer, rien de plus simple : postez vos photographies en commentaire de nos publications du samedi sur les réseaux sociaux, ou envoyez les-nous à l’adresse mail suivante :
service-des-publics-muma@lehavre.fr

Et si besoin, voici quelques éléments pour compléter nos publications parues sur les réseaux sociaux pour vous aider dans la réalisation de vos images. A la façon d’Albert Marquet ou de Gustave Caillebotte, lancez-vous ! Vos photos - prises de jour ou de nuit, les deux sont possibles - seront affichées au MuMa pendant l'exposition.

Suivez le guide : Charles Marville

Petit ou grand ?
A 5 branches ou à 2  branches ?
A lanterne ronde ou carré ?
Avec ou sans porte-affiches ?

Au XIXème siècle les réverbères se multiplient, se
diversifient se modernisent !
Charles Marville en a réalisé un inventaire à travers une série somptueuse !

Solitaire, sans personne autour de lui, le réverbère est à chaque fois photographié  au milieu avec derrière lui l’architecture et l’histoire de la ville qui défilent.

Et vous ? Quelle ville ? quelle histoire ?
Quel réverbère ?... on attend vos clichés !
1.	Charles Marville, Lampadaire devant l’hôtel Rothschild, à l’angle de la rue de Rivoli et de la rue Saint Florentin, Paris, vers 1865, photographie sur papier albuminé montée sur carton, 35,8 x 25,6 cm, Paris, Bibliothèque de l’Hôtel de Ville. © Charles Marville/BHdV/Roger-Viollet
1. Charles Marville, Lampadaire devant l’hôtel Rothschild, à l’angle de la rue de Rivoli et de la rue Saint Florentin, Paris, vers 1865, photographie sur papier albuminé montée sur carton, 35,8 x 25,6 cm, Paris, Bibliothèque de l’Hôtel de Ville. © Charles Marville/BHdV/Roger-Viollet

Suivez le guide : Gustave Caillebotte

En 1877, Gustave Caillebotte, peintre de la vie moderne, représente les transformations du Paris haussmannien et
réalise un véritable cliché de cette nouvelle cité. 
Dans cette composition savante, le réverbère occupe une place centrale, il structure l’espace en deux zones bien distinctes et devient un personnage à part entière du tableau.

A votre tour, arpentez les rues d’un nouveau quartier, prenez une photo et envoyez-la nous !
 
Gustave Caillebotte, Rue de Paris, temps de pluie, 1877, huile sur toile, 54 x 65 cm, Paris, musée Marmottan Monet, legs Michel Monet, 1966. © Christian Baraja / Bridgeman Images
Gustave Caillebotte, Rue de Paris, temps de pluie, 1877, huile sur toile, 54 x 65 cm, Paris, musée Marmottan Monet, legs Michel Monet, 1966. © Christian Baraja / Bridgeman Images

Suivez le guide : Albert Marquet

Les réverbères font les beaux dans les quartiers chics, mais ils ne sont pas partout en costume d’apparat. En 1899, Albert Marquet  dans Le réverbère à Arcueil, en présente un beaucoup plus modeste, un « réverbère du pauvre », qui penche sa lanterne bringuebalante vers son poteau verdi. 
Envoyez-vous vos trouvailles de réverbères décatis, rouillés, cabossés, mais toujours vaillants. Ils auront leur place au musée parmi leurs homologues les plus prestigieux.
 
Albert Marquet, Le Réverbère, Arcueil, 1899. Huile sur toile, 27 x 41,3 cm. Collection particulière . © Lempertz / Photo : Sascha Fuis Photographie
Albert Marquet, Le Réverbère, Arcueil, 1899. Huile sur toile, 27 x 41,3 cm. Collection particulière . © Lempertz / Photo : Sascha Fuis Photographie

Suivez le guide : Gaston Prunier

En 1892, quelques mois après l’installation de pylônes électriques de plus de 26 mètres de haut sur l’avant-port du Havre, le peintre et graveur Gaston Prunier immortalise dans une eau-forte les jeux de lumière qu’ils produisent dans la nuit. La forme particulière de ces réverbères donne naissance à de larges halos lumineux coniques, qui vont devenir typiques des nocturnes havrais jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. 

A votre tour de guetter les effets de lumière qui s’échappent des réverbères que vous croisez !
 
Gaston Prunier, L’Avant-Port, 1892, Eau-forte tirée de l’album À travers Le Havre, effets de soir et de nuit, 17 x 22 cm, Le Havre, bibliothèque municipale. © Le Havre
Gaston Prunier, L’Avant-Port, 1892, Eau-forte tirée de l’album À travers Le Havre, effets de soir et de nuit, 17 x 22 cm, Le Havre, bibliothèque municipale. © Le Havre

Suivez le guide : Medardo Rosso

En 1883, le sculpteur d’origine italienne Medardo Rosso réalise un véritable tour de force : suggérer un halo de lumière en sculpture. 
Dans son œuvre intitulée  Le Baiser sous le réverbère, il représente un couple enlacé et adossé à la haute figure d’une lanterne solitaire. Ici, Medardo Rosso joue avec les pleins et les creux de la matière afin de restituer la lumière  enveloppant les deux amoureux. 

A présent, à vous de jouer ! Mettez-vous en scène sous un réverbère et envoyez-nous vos plus belles œuvres !
Medardo Rosso, Le Baiser sous le réverbère, 1883 (fonte de 1900). Bronze, 62,5 x 30 x 26 cm. Courtesy Galleria Russo, Rome
Medardo Rosso, Le Baiser sous le réverbère, 1883 (fonte de 1900). Bronze, 62,5 x 30 x 26 cm. Courtesy Galleria Russo, Rome

Suivez le guide : Carl Saltzmann

Le réverbère, comme l’arbre, ponctue l’espace de la rue de grandes lignes verticales. Dans ce tableau montrant une place de Berlin, Carl Saltzmann associe les deux et laisse le premier éclairer la dentelle végétale du second. 
Vous aussi, trouvez des réverbères associés à de la végétation : arbres, lierre ou mauvaises herbes. Vos photographies apporteront une touche organique aux cimaises du MuMa.
Carl Saltzmann, Premier éclairage électrique dans les rues de Berlin sur la Potsdamer Platz, 1884.  Huile sur toile, 74,5 x 58,5 cm. Francfort, Museumstiftung Post und Telekommunication/ Museum für Kommunication . © Museum für Kommunikation
Carl Saltzmann, Premier éclairage électrique dans les rues de Berlin sur la Potsdamer Platz, 1884. Huile sur toile, 74,5 x 58,5 cm. Francfort, Museumstiftung Post und Telekommunication/ Museum für Kommunication . © Museum für Kommunikation

Suivez le guide : Auguste Chabaud

En 1907, Auguste Chabaud installe son atelier à Montmartre. Il est fasciné par le scintillement coloré des ampoules qui fleurissent dans la capitale, notamment sur la devanture des cabarets. Ici, il capte, par un collage visuel, les enseignes éclairées par la lumière artificielle dans une vision télescopée et déroutante de la ville. Cette ambiance fantasmagorique est renforcée par la présence mystérieuse d’une silhouette et par deux yeux qui nous regardent. 

Parce que la lumière électrique ce n’est pas que les réverbères, à votre tour amusez-vous et étonnez-nous avec des photographies d’enseignes lumineuses !
 
Auguste Chabaud, Hôtel-Hôtel, vers 1907-1908, huile sur papier marouflé sur panneau, 43,8 x 59 cm. Saint-Tropez. © ADAGP
Auguste Chabaud, Hôtel-Hôtel, vers 1907-1908, huile sur papier marouflé sur panneau, 43,8 x 59 cm. Saint-Tropez. © ADAGP
 

Suivez le guide : Sonia Delaunay

Au début du XXème siècle l’électricité  réinvente les couleurs des villes et hypnotise Sonia Delaunay jusqu’à l’éblouissement.
Dans Prismes électriques peint par l’artiste en 1914 la réalité s’efface pour laisser place aux formes et couleurs qui traduisent ces nouvelles lumières !
Alors à vous de nous faire tourbillonner…on attend vos clichés !!
 
Sonia Delaunay (Stern Terk Sarah Sophie, Prismes électriques, 1914, huile sur toile, 250 x 250 cm. Paris. © Pracusa S.A.
Sonia Delaunay (Stern Terk Sarah Sophie, Prismes électriques, 1914, huile sur toile, 250 x 250 cm. Paris. © Pracusa S.A.
 

Suivez le guide : Eugène Jansson

Fermons les yeux et prenons la mer… Imaginons, ce boulevard maritime du Havre (ou d’ailleurs !), de nuit, de loin, de très loin ! La lumière des réverbères ne forme plus que de petites taches circulaires épousant la courbe de la baie… jusqu’à se fondre en une ligne presque continue.

Comme chez Eugène Jansson, il ne reste plus que cette ligne pour faire la distinction entre ciel et mer… Laissez-vous inspirer par ces bords de mer nocturnes et envoyez-vous vos images !
Eugène JANSSON (1862-1915), Nocturne, 1900, huile sur toile, 136 x 151 cm. Gothenburg. © Hossein Sehatlou
Eugène JANSSON (1862-1915), Nocturne, 1900, huile sur toile, 136 x 151 cm. Gothenburg. © Hossein Sehatlou
Billet de blog du mercredi 08 juillet 2020

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