Des futurs possibles. Retour sur l'atelier mené par Ilka Kramer
S’inscrivant dans la continuité de l’exposition « Philippe De Gobert. Du merveilleux en architecture au conte photographique », le MuMa s’est entouré de l’artiste photographe Ilka Kramer et a proposé lors d’un atelier destiné aux adultes, un voyage créatif et poétique où la nature s’est mêlée à l’architecture. Un questionnement sur la place de l’homme dans le paysage.
Zoom sur l’artiste Ilka Kramer
Photographe, Ilka Kramer s’intéresse à l’architecture. Son travail s’appuie parfois sur la fabrication de maquettes et sur des jeux de mise en scène. Pourtant, contrairement à Philippe De Gobert qui a le souci du détail et du réalisme, elle s’amuse de ce qui l’entoure. La nature transparait dans son œuvre, cachée parfois dans des recoins, ou bien débordante : elle devient alors sujet principal de ses images. Et, quand le végétal ressort, il vient sublimer l’architecture.
A savoir ! Le Forum – Maison de l’architecture de Normandie (Rouen) présentera du 16 octobre 2021 au 26 février 2022 une exposition des travaux d’Ilka Kramer sous le titre « L'herbe folle, l'angle droit, l'horizon et la girafe ».
http://man-leforum.fr/maison-de-l-architecture/programmation/entry-569-l-herbe-folle-l-angle-droit-l-horizon-et-la-girafe.html
A savoir ! Le Forum – Maison de l’architecture de Normandie (Rouen) présentera du 16 octobre 2021 au 26 février 2022 une exposition des travaux d’Ilka Kramer sous le titre « L'herbe folle, l'angle droit, l'horizon et la girafe ».
http://man-leforum.fr/maison-de-l-architecture/programmation/entry-569-l-herbe-folle-l-angle-droit-l-horizon-et-la-girafe.html
Des futurs possibles
Comment vivrons-nous au Havre en 2100 ? Dans un contexte climatique et énergétique qui nous questionne, et même, nous inquiète, l’artiste Ilka Kramer a invité les participantes de cet atelier à imaginer ensemble un nouvel espace urbain au cœur de l’œuvre architectural de Perret. Deux jours. C’est là le temps pour qu’un imaginaire puisse sortir de terre pour donner naissance à une utopie sous la forme d’une photographie où l’on verrait la nature reprendre ses droits sur le paysage bétonné.
Pour arriver à ce résultat, le processus créatif pensé par Ilka Kramer s’est déroulé en plusieurs étapes. À partir de magazines, catalogues… de voyage, de photographies de paysages ou d’architectures, chaque participante a traduit son propre imaginaire. Dans les collages qui ont résulté de cette phase de recherche, les bâtiments Perret et les formes végétales s’entremêlent pour laisser apparaitre leur idéal.
Une fois les collages terminés, il s’agissait de parvenir à une vision collective. Et pour y arriver, l’artiste a proposé un échange aux participantes. Au cœur de la réflexion, un questionnement sur la place des hommes. Comment occupent-ils l’espace ? Quelle est celle de la Nature ? Et surtout, comment la nature cohabite avec l’architecture havraise ? A partir de là, les participantes se sont attelées à la construction d’une maquette collective, transposition en volume des collages réalisés la veille. Tout d’abord, les élévations de bâtiments Perret, puis la Nature s’invitent. Des branches, des fleurs, des galets récupérés par les participantes à la demande de l’artiste, ornent les immeubles de papiers, dialoguent avec eux.
Enfin, pareil à Philippe De Gobert, une photographie immortalise ce travail collectif. Les éléments végétaux n’ont pas une fonction décorative mais servent de lignes fortes à la photographie. Un jeu d’échelles qui invite finalement à la poésie.
Pour arriver à ce résultat, le processus créatif pensé par Ilka Kramer s’est déroulé en plusieurs étapes. À partir de magazines, catalogues… de voyage, de photographies de paysages ou d’architectures, chaque participante a traduit son propre imaginaire. Dans les collages qui ont résulté de cette phase de recherche, les bâtiments Perret et les formes végétales s’entremêlent pour laisser apparaitre leur idéal.
Une fois les collages terminés, il s’agissait de parvenir à une vision collective. Et pour y arriver, l’artiste a proposé un échange aux participantes. Au cœur de la réflexion, un questionnement sur la place des hommes. Comment occupent-ils l’espace ? Quelle est celle de la Nature ? Et surtout, comment la nature cohabite avec l’architecture havraise ? A partir de là, les participantes se sont attelées à la construction d’une maquette collective, transposition en volume des collages réalisés la veille. Tout d’abord, les élévations de bâtiments Perret, puis la Nature s’invitent. Des branches, des fleurs, des galets récupérés par les participantes à la demande de l’artiste, ornent les immeubles de papiers, dialoguent avec eux.
Enfin, pareil à Philippe De Gobert, une photographie immortalise ce travail collectif. Les éléments végétaux n’ont pas une fonction décorative mais servent de lignes fortes à la photographie. Un jeu d’échelles qui invite finalement à la poésie.
- Collage d'une des participantes. © Ilka Kramer
- Collage d'une des participantes. © Ilka Kramer
- Collage d'une des participantes. © Ilka Kramer
- Collage d'une des participantes. © Ilka Kramer
- Construction de la maquette collective. © Ilka Kramer
- Construction de la maquette collective. © Ilka Kramer
- Construction de la maquette collective. © Ilka Kramer
- Finalisation de la maquette collective. © Ilka Kramer
Programmation en cours : Atelier Embarqué
Toujours en lien avec l’exposition estivale, le MuMa offrira à son public adulte deux autres ateliers. Cette fois-ci l’aventure se passera sur les flots. S’associant de nouveau avec la Direction du Sport de la Ville du Havre, le service des publics vous proposera de monter à bord de voiliers, cap sur l’horizon… L’idée : découvrir Le Havre depuis la mer pour la réinventer, à l’instar de l’invitation faite à Philippe de Gobert.
EN SAVOIR +
Le Forum – Maison de l’architecture de Normandie (Rouen)
Billet de blog du jeudi 26 août 2021
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