François Trocquet, Le Havre / Détroit
A l’occasion du 500ème anniversaire de la ville du Havre, des artistes locaux - La Bande des Havrais - ont pu bénéficier de programmes de résidence à l’étranger. Au MuMa, nous avons choisi de mettre en lumière le travail de ces artistes, en les invitant à intervenir dans le cadre de nos ateliers pour les adultes. C’est ainsi qu’en janvier dernier, intervenait François Trocquet, dessinateur parti à Détroit pour se confronter à de nouveaux paysages, interroger le rapport entre les deux villes de par leur histoire, leur architecture et leur univers musical.
François Trocquet, dans le cadre de ces résidences, avait choisi comme destination la ville de Détroit aux Etats Unis. Il y passe deux mois à l’été 2016, deux mois faits d’une exploration minutieuse de la ville qu’il n’a jamais visité auparavant et qu’il doit apprendre à connaître. Les balades, les rencontres… l’aident à s’approprier un territoire marqué par une crise économique grave : Détroit a subi un lent déclin de l’industrie automobile, jusqu’à se déclarer en faillite au début des années 2010.
Ce sont les stigmates de cette histoire économique, mais aussi sociale et culturelle, que François Trocquet cherche à transcrire dans le travail de dessin qu’il entame là-bas. Comme à son habitude armé de son seul stylo à bille (ou presque), il produit plusieurs dizaines de travaux qui montrent une ville dont l’apparence même a été marquée par cette histoire particulière. Les habitations autrefois cossues prennent des allures de ruines, les buildings rutilants du centre semblent laisser place à d’immenses friches… S’esquisse au gré du travail de l’artiste comme le portrait d’une ville fantôme, à l’intérieur de laquelle l’esprit peut vagabonder et se rappeler ces films qui façonnent notre image d’une Amérique loin de cette réalité brutale que vivent certains de ses citoyens.
Retour en images sur le travail de l’artiste, et sur celui des participants à son atelier.
Ce sont les stigmates de cette histoire économique, mais aussi sociale et culturelle, que François Trocquet cherche à transcrire dans le travail de dessin qu’il entame là-bas. Comme à son habitude armé de son seul stylo à bille (ou presque), il produit plusieurs dizaines de travaux qui montrent une ville dont l’apparence même a été marquée par cette histoire particulière. Les habitations autrefois cossues prennent des allures de ruines, les buildings rutilants du centre semblent laisser place à d’immenses friches… S’esquisse au gré du travail de l’artiste comme le portrait d’une ville fantôme, à l’intérieur de laquelle l’esprit peut vagabonder et se rappeler ces films qui façonnent notre image d’une Amérique loin de cette réalité brutale que vivent certains de ses citoyens.
Retour en images sur le travail de l’artiste, et sur celui des participants à son atelier.
Le Havre-Détroit, villes parrallèles
L'Atelier de François Trocquet

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Billet de blog du March 02, 2017
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